Nicolas-courtes-idées, veut encore relancer le crédit, il réunit les banques françaises pour les convaincre de continuer le grand jeu :
« Je crois que le président de la République aura à coeur de rappeler aux banques leurs obligations primaires, c’est à dire leurs obligations de financer l’économie, d’irriguer les circuits économiques, en particullier les petites et moyennes entreprises avec du crédit. «
Leurs obligations primaires ? L’état peut tout à fait l’assurer en frappant monnaie pour son propre compte, à cout nul, et à endettement zéro.
Quand à la chaine de ponzi, on a jamais su la réparer, une fois cassée et détricotée.
C’est pourtant ce qui se passe.
Néanmoins, C. Lagarde vient de dire quelque chose d’intelligent. Je sais, c’est étonnant et ça surprend.
Dexia, nouvelle nationalisée, n’en avait pas pour la journée, a t’ elle dit, si on n’avait rien fait.
Et vlan, 3 milliards dans les dents.
Et dédite totale de Christine-l’arracheuse-de-dents.
CNBC annonçait la nationalisation totale du secteur bancaire en France. Ou CNBC est très bien informé, ou CNBC a une vision stalinienne de la France.
Néanmoins, cette nationalisation totale, à l’euro symbolique, eut été la solution la plus économique pour le contribuable.
On préfère laisser creuser le trou. La garantie apportait par Nicolas-futur-imprimeur-de-billets est totale et coutera cher en temps de crise.
D’ailleurs, en ce qui concerne la crise, des mauvaises langues disent que les banques françaises sont très engagées dans la péninsule Ibérique.
Rien d’étonnant, elle l’ont toujours été.
Mercredi 1°octobre 2008.
« L’état peut tout à fait l’assurer en frappant monnaie pour son propre compte, à cout nul, et à endettement zéro. »
Bien-sûr : celà ne coûte rien à l’Etat car le coût est payé par l’ensemble des français. Si on imprime autant d’argent qu’il y en a actuellement, tout en produisant la même quantité de richesse, celà revient à diviser la valeur de la monnaie par 2. Autrement dit à établir un impot de 50% auquel personne ne peut échapper. L’Etat nous vole à chaque impression de monnaie qui n’a pas de contrepartie en création de richesse.
@ le goeland
Et a ton avis les banque sont pas a fond sur l’accélérateur de la planche a billet ????? De mémoire la M3 de la zone euro et entre +10% et +12% par an depuis la création de l’euro !!!! Y me semble pas que le PNB augmente a cette vitesse… la seul différence c’est que les banquiers touchent leurs petites com au passage…
que vaut il mieux ? que l’etat frappe monnaie à son compte à cout nul et à interet zero ou que ce soit les banques pour leur compte ?
Dans un cas, depuis 1973, la dette publique serait nulle et 300 milliards d’euros crées (donc peu inflationniste), dans l’autre cas, 1500 milliards d’intérêts, 1200 milliards de dettes, et autant de planche à billet ?
La situation la moins inflationniste est la première.
Merci pour vos réactions à mon message. Voici mon avis : les abus de l’Etat ne justifient pas ceux des banques (et vise-versa). Imprimer des billets, c’est voler ceux qui possèdent les billets existants et qui sont basés sur la richesse créée par eux. Que le voleur soit l’Etat ou les banques le résultat est le même : les français (on peut même dire les « euro-zonards ») voient leur richesse diminuer. Ceci n’est pas nouveau : depuis que les puissants (à l’époque les rois) se sont arrogés le monopole de la création de monnaie (en or au début), ils ont pu spolier le peuple, sans que celui-ci n’y trouve à redire. C’est certainement moins visible que les taxes et impots, mais c’est bien plus efficace pour transférer l’argent des créateurs de richesse (le peuple qui travaille) vers les puissants (ceux qui ont le monopole de l’impression des billets … ou du crédit bancaire).
PS : je parle de spoliation du peuple, en incluant tous les voleurs (y compris l’Etat), ce qui me diférencie de très nettement d’Arlette L.
Je ne considère pas l’impot comme un vol… les infrastructures, qui font de la France un des pays les plus attrayants de la planette, ne poussent pas toutes seules….
L’impot est un vol au sens où prendre quelque chose qui appartient à quelqu’un sans qu’il ne soit d’accord, c’est du vol. Les coupeurs de tête de 1789 affirmaient d’ailleurs qu’un peuple libre ne paie pas d’impots, mais ne s’acquitte que de cotisations libres (ce ne sont pas les termes exacts, mais l’idée est là). Si tout le monde est d’accord pour payer, alors effectivement il n’y a pas de vol.
Celà dit, je fait la différence entre les impots et taxes qui sont visibles (plus ou moins) lorsqu’ils partent vers l’Etat, et le fait de frapper de la monnaie qui ne correspond à aucune richesse, et qui est un vol « caché ».
Pour ce qui est de l’attractivité de la France, j’y ai cru quand j’habitais en France. Ce sont les mêmes médias qui nous affirme celà et qui ont menti pendant des mois (des années ?) à propos de l’immobilier, n’est-ce pas ? Je suis aujourd’hui expatrié et devinez quoi : vu d’ici, c’est la Belgique (pas la France ?) qui est le pays le plus productif, c’est la Belgique (pas la France ?) qui est le pays le plus attractif, c’est la Belgique (pas la France ?) qui a le meilleur réseau routier (autoroutes sans péages et éclairées la nuit par exemple)… Et parmis d’autres merveilles locales, : la Belgique ne subira pas la crise immobilière comme les USA ou d’autres pays d’Europe : l’Espagne, le Royaume-Uni, la France (!) … car ici c’est différent. J’ai l’impression que dans chaque pays, on entend le même discours : l’herbe est plus verte … chez soi. Salutations de Bruxelles.
Les premières banques en Europe à être touchées par la crise des subprimes sont belges, non ? Quand à la dette publique de la Belgique, elle est pas mal non plus, sans compter la crise constitutionnelle et la montée des eaux qui finira par rayer la Flandre de la carte, tu as raison, la Belgique n’est pas la France, chacun ses problèmes.
Pourvoir d
Johnny Hallyday sort de ce corps !!!!!
« Johnny Hallyday sort de ce corps !!!!! »
MDR :-)))))
Je crois que Johnny est en Suisse (comme 100% des joueurs de l’équipe de France de coupe Davis, selectionneur inclus).
Ici à Bruxelles, on a plutôt les grands patrons du nord de la France, qui protégent leur capital de l’ISF (Impot Socialiste Français ?). C’est très drôle de voir qu’il y a 2 (deux !) états sur 27 en europe qui ont encore ce type d’impots. Ironie de la politique : les socialistes espagnoms ont supprimé cet impot alors que l’UMP le maintient France. Je ne suis pas concerné, mais ça me fait bien rire.
Si j’aime beaucoup la Belgique, et la Flandre en particulier, je ne dit pas que c’est forcément mieux que la France ; simplement que j’entends le même discours (et les mêmes mensonges) qu’en France, mais appliqués à la Belgique. La France n’a pas le monopole du nombrilisme.
Ah que coucou !