Le coup de retard, les attardés, l’aveu…

Images Il y a dans l’ordre, les attardés.
Il y en a qui ont tellement étaient intoxiqués par la propagande haussière, les prix dans les vitrines des agences, qu’ils croient, à 78 % vendre leur bicoque à un prix bullesque, sans voir vétusté générale, la vétusté thermique, l’effritement du prix des terrains, la débâcle bancaire et les problèmes d’incohérence politique.
Il faut dire qu’on se donne la peine d’induire le pékin en erreur. Dans ce rôle, Christine Lagarde est splendide. Elle répète que la prospérité est au coin de la rue, et, par naïveté, beaucoup la croient.
Indifférents à leur propres conditions de vie, à leurs propres revenus, ils croient qu’il existe des réserves de gens prêt à s’abattre sur leur bicoque comme les sauterelles sur l’Egypte.
Hélas pour eux, les sauterelles se reproduisent bien plus vite que les acheteurs, surtout solvables.

Celui qui a un coup de retard, c’est Deubeuliou.
Il prend un air catastrophique, pour décrire la crise. « Toute notre économie est en danger« dit il. Mais il n’y a aucune chance de réanimer le cadavre, une décennie perdue, dans un secteur, l’immobilier, finalement sans importance véritable et qui ne peut être le moteur de l’économie, seulement le signe de sa santé, ou de sa maladie.
Il a un coup de retard, Chris Dodd, lui, voit plus loin : « I can only conclude that it’s not only our economy that’s at risk but our constitution as well « . Le risque politique est bien souligné.
Un autre le souligne, c’est Nicolas-le-président-du-pouvoir-d’achat (en déconfiture) : « la crise financière va toucher le pouvoir d’achat des Français « .
Dans un cas, comme dans l’autre, c’est la responsabilité politique qui est en cause, et on lâche du lest, sur la rémunération des dirigeants et les parachutes dorés, tout en faisant semblant d’ignorer qu’il existe un antidote absolu à la cupidité et à l’esprit de lucre, cela s’appelle la trilogie IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques), droits de successions et impôt sur la fortune.
Mais, la remise en cause du pouvoir politique, dans la crise immobilière, financière, etc… est déjà enclenchée :
« Un Steve Clemons, en général modéré, accuse avec fureur, le président Bush de nous refaire le

(13 commentaires)

  1. Pourtant le prospérité et bien au coin de la rue. Mais la rue dont il est question n’est plus a la porté du quidam. Tous les acheteurs ont depensé leur épargne tandis que tous les vendeurs ont accumuler les liquidités. Donc le prospérité ira a la liquidité. pourquoi acheter cher morsqu’il est si simple de profiter de l’occasion américaine pour pouvoir acheter moins cher dans quelques temps. Les produits de consommations courantes journalière vont augmenter tandis que les biens qui demande des investissement a long terme vont baisser. A mon avis en se momment il essaie de pompé le cash qui a été déversé coté acheteur, donc prudence dans le placement de vos bille. Que vous en aillez un baril ou des brindilles. C’est aussi ca la stratégie de l’investissement, dans le doute abstenez vous…………

  2. On change de paradigme, le capitalisme financier se révèle comme il a toujours été : stérile, incapable de créer de la richesse. Ce capitalisme a pourri la nature, empoisonné des enfants en Chine, engraissé des dictateurs,généré la misère pour faire du profit. Ce capitalisme va crever, et c’est une bonne nouvelle. En attendant une forme de développement moins ignoble (on peut rêver), allons passer le temps en faisant du ball-trap avec les banquiers qui sautent par la fenêtre.

  3. Je ne pense pas que se scénario puisse se réaliser. Notre socièté occidental est trés domestiqué et docile. Elle ne veux pas de trouble chez mais n’as cure de se qui se passe chez les autres tant que cela ne viens pas la déranger dans ces affaires.
    M’enfin un petit rappel sur le capital, le capitalisme et le communisme. Marks a analisé l’économie et en a déduit que l’évolution des sociètés était proportionnel aux capitals crée. Il c’est jouste appercus que pour que la machine fonctionne corectement il fallait une classes de travailleur consommateur. Qu ele buisnnes ne se faisait que si les deux paramètre, production = consommation. Hors les credids ne produisent rien sinon de la plus value + d l’interet.
    La réalité n’as rien a voir avec le ball-trap. Non ! la réalité n’est juste qu’un perpeteul instinct de suvrie. Et que pour survivre il faut stocké de la mourriture, aujourd’hui de la liquidité. Cela n’as rien a voir avec le bas de laine qui ne peux être qu’une grossière erreur.

  4. Tu ne dis pas que Marx a aussi démontré que seul le travail humain (et donc son exploitation) créait de la richesse. Le brassage d’argent ne crée pas d’argent, la finance ne fait que changer l’argent de mains en mains. Tu pourra jouer au monopoly toute la nuit, de nouveaux billets n’apparaîtrons pas sur la table. Certes, les crédit produisent de la plus-value et de l’intérêt, mais en faisant marcher la planche à billets et donc l’inflation, bref, au final, il y a plus d’argent en circulation, mais il vaut moins qu’hier. Les crédits ne créent pas de richesse, mais de la monnaie de singe, la preuve en ce moment.

  5. C’est clair Marx a dis que le travil créait de la richesse. C’est tout a fait exact car le travail et l’énergie necessaire a la production, qu’il soit manuel ou robotisé. Travail égale création de richesse. Mais pour que la richesse puisse exister il faut que la consommation soit consommé. Plus tu produit plus tu doit consommer ou exporter, c’est la jungle. Mais Marx a compris que pour éviter la suprématie du capital sur le travail il fallait que le travail puisse acquérir son outil de production. Hors les bourses sont la manifestation la plus representative des idées de Marx. Le problème vient qu’un petite partie seulement de la population c’est appropriè l’actionnariat (un peux comme en russie, d’ailleurs il ont tout semi nationalisé, comme les cinois pas con les mecs, ils appliquent, mais est ce qu’il seront redistribuer ?)
    Pour en revenir a la monnaie, elle est égale aux sommes préter. donc cette dette immobilière correspond a une somme d’argent preter, mais pas qui et par qui ?

  6. Je ne suis pas économiste, mais il me semble que la valeur de la monnaie est un équilibre en un tas de facteurs (reflet du PIB, confiance, valeur d’échange ou de réserve) et affirmer que la valeur de la monnaie est égale aux sommes prêtées est faux (sinon, la valeur du Dollar deviendrait négative actuellement). L’endettement, s’il a été créé à partir de crédit octroyé par création monétaire, va effectivement plomber la valeur de la monnaie (justement, plus d’unités monétaires en circulation sans représenter d’équivalence « réelles », ça s’appelle l’inflation). Tout le monde dit en ce moment que l’immobilier est ou va être victime de la crise, mais si nous inversions le problème ? L’immobilier, grâce aux banques, en inondant la planète d' »argent facile », n’est-il pas à l’origine de la crise ? Cette bulle spéculative, comme le capitalisme actuel, a aspiré l’argent du travail au lieux que celui-ci ne vienne faire fonctionner l’économie réelle, celle qui produit et rétribue. Cette bulle spéculative à récompensé les rentiers, les possédants, les opportunistes et les parasites au détriment des gens qui se lèvent le matin pour aller bosser et produire de la vrai richesse. Cette crise frappe en premier lieux les USA, l’Angleterre et l’Espagne, des pays qui ont le plus vécu à crédit ces dernières années et ont déconnecté le plus leur économie du monde réel.

  7. Tu peux penser ce que tu veux du communisme ou du stalinisme, on parle ici de L’ANALYSE qu’a fait Marx de l’économie de son époque, qui était exacte et dont on se sert encore aujourd’hui. Si tu veux participer au débat, argumente s’il te plaît.

  8. Sur Marx et Engels : la publication par David Riazanov des manuscrits originaux de Marx a montré que Engels avait modifié les textes de ce dernier avant de les publier, en altérant le sens.Par ailleurs, Maximilien Rubel accuse Engels d’être l’inventeur du marxisme idéologique et d’avoir ainsi dénaturé la pensée de Marx qui avait précisé, de son vivant, dans une lettre à Paul Lafargue qu’il n’était pas « marxiste ».
    Et si l’analyse de Marx était bonne, les pays communistes existeraient toujours, et l’Asie ne serait pas en train de se développer.

  9. Le système du crédit est basé sur la confiance et l’espoir. La confiance en celui à qui l’on prête et l’espoir que demain sera meilleur qu’aujourd’hui. Le crédit est donc un credo, et à ce titre il a la fragilité du rêve. La psychologie est ici à l’oeuvre, car le substrat du crédit n’est pas la réalité sur laquelle il prétend s’appuyer (le bien immobilier en l’occurence), mais l’état d’esprit dans lequel on suppose l’acheteur futur (un futur de trente ans parfois !). Lorsque 78% des gens pensent que leurs enfants connaîtrons un sort moins enviable que le leur, on dispose d’une situation très favorable pour une crise systémique du crédit.

  10. Merci de vos commentaires, ils relèvent un débat qui est parfois assez décevant (voir les foires d’empoigne sur d’autres post)…
    @adnstep, merci de ton éclairage. Tu constate l’échec du résultat de l’analyse de Marx et on est tous d’accord sur ce point, le communisme, ça ne marche pas. Mais la chute du communisme a-t-elle été causée par un échec économique ou par un déficit de démocratie (et surtout de méritocratie) ? Les deux mon capitaine me répondras-tu certainement 😉
    Ce que nous voulions dire avec Logique, c’est que Marx (ou Engels) a mis en évidence des faits à son époque (création de richesse à partir du travail humain, et mise en vente de ces bien pour la création d’une économie de marché, spoliation du capital par une élite) encore présents aujourd’hui… Vu ton intervention, tu dois avoir un point de vue plus fin que le notre là-dessus.
    @Conselia Partons du postulat que l’argent mis en circulation doit être le reflet des biens existant dans le système dans lequel il est employé. Si une banque prête de l’argent, via une création monétaire ex-nihilo, à une entreprise pour que celle-ci concrétise un projet industriel. L’argent va permettre de construire une usine dans laquelle on va créer des biens qui seront vendus. (on est dans la théorie, hein?). Ca s’appelle un retour sur investissement, on a créé de l’argent par anticipation mais le résultat est équilibré, puisqu’il y a eu création de richesse. Mais dans le cas de l’immobilier (c’est le sujet qui nous intéresse) les banques on gavé de crédit un marché statique (ou à peine en évolution, puisque l’on a quand même construit de nouveaux biens) qui ne créait pas de richesses pures, mais de la valeur abstraite. Les prix se sont envolé uniquement par rapport à l’estimation que l’on faisait des biens, pas vis-à-vis de leur valeur réelle (on parle de tas de briques équipés d’électricité et d’eau, après tout, les prix auraient dû augmenter en fonction de l’évolution du coût de la mains d’

  11. @JeromeL
    Je suis assez d’accord avec toi sur certain point, d’ailleurs je vais en rajouter une couche. La création de valeur, immobilier et bourse, n’as rien a voir avec l’analyse de Marx pour la bonne raison que les biens immobilier appartenait a la classe dirigeante bourgoiese et monarchique. L’augmentation de la valeur ou plus simplement l’inflation, n’as rien a voir avec l’économie réelle. Cette inflation ne prouve qu’une seule chose, l’augmentation de la quantité d’argent produite et disponible.
    Mais je pense que le vrai danger de notre époque n’est pas le credit, puisqu’il sert a construire et améliorer l’outil de travail et ces conditions.
    Non, la danger provient de la course inflationniste que l’on peut observé sur les marches financiers. Je ne trouve pas normal qu’en achetant une action 1 dollar de plus que les 500 autres million d’action prennent toute 1 dollars de plus. Il est là le vrai problème. Et il devient encore plus dangeureux lorsque l’on peut emprunter pour faire monter artificiellement la valeur d’une entreprise. La vrai arnaque et là, car si tout le monde veuc reprendre ces billes ont s’apperçois vite que l’entreprise n’as pas suffisament d’argent pour pourvoir racheter son capital d’action. M’enfin c’est aussi un bon moyen de gagner un max de pognon tant que tout le monde y met c’est bille. Mais dés que les quantité de retrait de bille sont trop inportant ces le bordel.
    M’enfin tout les financier le savent, car c’est leur gagne pain. A mon avis il faut carrement changer les algorythmes de cotations. (si il y en a que cela interrsse, je me tiens a leur disposition).
    La ou je ne suis pas d’accord c’est que le modèle économique de Marx et dépassé. Non, Il reste toujours aussi pertinent qu’il l’était a l’époque. D’ailleurs dans communisme il y a commun et mettre sa socièté en bourse c’est la mettre en commun. Il N’aura été qu’un visionnaire. Et je ne pense pas que son idée du communisme ait a voir avec l’ancienne URSS et la CHINE. Bien que les chinois soit proche du modéle, a la difference qu’il manque la démocratie. Je ne me souvient pas d’avoir lu dans les propos de Marx la moindre alusion a une méthode proche de la dictature ou du controle politique.
    Marx reste pour moi, en tout cas, le plus grand capitaliste de tous les temps.

  12. Une petite précision, il est vrai que les racines du mot communisme viennent de commun, mais ses créateurs se sont également inspiré de la commune de Paris (26 mars/20 mai 1871) qui était pour eux la première application de leur idéal (le pauvre Baretous, s’il nous lit encore 😉
    On est tous d’accord, je crois, la crise actuelle est symptomatique du fait que les bourses et l’immobilier ont grimpé sans être en rapport avec la réalité et que quelques détonateurs ont suffit pour faire s’écrouler l’ensemble. Mais je n’y voit pas de danger, au contraire, ses thuriféraires les plus zélés seront obligés de réformer le système pour qu’il n’explose pas. En revanche, je me demande combien de couleuvres ont va nous faire avaler au nom de la réforme de ce système. sans compter qu’on en est qu’au début de cette explosion…

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