Le temps semble fraichir sur certaines régions. L’Espagne, la Californie, la Floride.
Car, ce qui est vrai pour la France, est vrai aussi pour ces contrées.
« Boom de l’économie résidentielle », mais on peut rajouter aussi, boom de tous les métiers merdeux, qui ne rapportent rien et dont Adam Smith disait : « un homme (ou un pays) se ruine en ayant des serviteurs et s’enrichit en ayant des ouvriers ».
Pour un temps, la captation des richesses par certaines portions de la population pu faire illusion.
Les secteurs productifs abandonnés, vilipendés, « ringards » vont atteindre leur revanche.
Sans eux, il n’y a pas d’économie, pas de capitalisme d’ailleurs, et l’immobilier ne vaut rien.
Beaucoup de catégories sociales, longtemps épargnés goutent, grâce à Nicolas-et-ses-amis, les délices de la régression, après les ouvriers, les salariés du privé, voici ceux du public, les retraités…
Alors, on peut faire illusion quelques temps, une génération, mais après la réalité devient têtue.
On dit que Raymond Barre peu de temps avant sa mort avaient prévu que les français évolueraient quand ils verraient leur niveau de vie baisser.
C’est sans doute vrai. Mais je doute que ce soit pour se conformer à ses chimères. ça serait plutôt pour le mettre, lui et ses amis et continuateurs, aux poubelles de l’histoire.
Travailler plus pour créer plus de croissance, ça ne concerne que l’économie productive, les services, eux, ne créeront pas une once de croissance en plus.
Lundi 25 août 2008.
Les services ne sont pas en cause! Ce qui est néfaste, c’est la spéculation!!!…Les intermédiaires qui se graissent la patte sans apporter une plus-value!!! Les voleurs, quoi!!!
mon cher pierre, c’est une vue de l’esprit que les services dépassent une taille optimale dans la formation du PIB.
(Part discutable il est vrai).
On ne peut pas dire qu’ils soient necessaires, ils sont indispensables.
Mais à partir d’un certain seuil, c’est de la boursouflure et de la graisse inutile et nuisible.
Petite faute de français…
Patrick, s’il vous plaît, lorsque vous intercalez un « t » permettant de facilter une liaison, il faut l’entourer de tirets et non pas le faire suivre d’une apostrophe, par exemple: « Que reste-t-il de nos amours? » et non pas « Que reste t’il de nos amours? ».
C’est une petite faute, mais répétée dans quasiment tous les post, cela devient gênant.
Il fallait que cela soit dit!
Merci Patrick.
De toute manière, si la hausse du pétrole continue, ce qui semble probable, on va assister au retour des industries en France et en Europe de l’Ouest.
Pour certaines industries, en particulier l’acier, les industriels feront bientôt leur compte : le prix du transport (maritime ou autre) deviendra tellement prohibitif, qu’il sera moins cher de produire directement dans le pays qu’en Chine, en Inde ou dans un autre pays (Vietnam, par ex.). Peu de temps après cela, d’autres industries suivront, le textile par exemple.
L’Europe de l’Est, elle, connaîtra encore quelques belles années, étant donné que la Roumanie ou la Bulgarie sont encore assez proches de nous. Mais leurs ouvriers réclament désormais de meilleurs salaires (Cf. : Dacia/Renault en Roumanie) et les grands patrons passeront alors au Maghreb pour continuer à limiter le coût de la main-d’oeuvre.
Quand à l’immobilier, il a connu sa bulle, il passe par son explosion, puis par sa crise. Et il remontera ensuite. Ce qui nous rappelle simplement que l’immobilier, à moins d’y habiter, est un bien mauvais placement…
« Que reste t’il de nos amours ? »
En voilà une question étrange ces jours-ci. J’ai choisi de suivre ce blog au départ pour entrevoir quelles étaient les réactions à cette démesure des prix. J’ai souhaité lire si oui ou non les individus avaient ressenti une règle sociétale fondamentale. De qui sommes nous les vassaux? Il me paraissait devenu évident qu’avec des crédit de 30 ans la question trouvait naturellement sa réponse.
Petite mise en perspective historique, quelle était la force du modèle patron paternaliste? Il fournissait les éléments nécessaires à une vie d’individu. Le gîte, le couvert et l’éducation étaient couvert par le champ d’influence du « patron ». En quelque sorte, la connaissance du besoin d’établissement d’un individu était pris en charge par un patronnât « éclairé », qui en fait tirait profit du travail de ces individu. Contingence de la vie résolue, c’était cela « faire carrière » dans une entreprise. Est-ce utile de préciser que c’est cela la voie la plus efficace du « capitalisme » éprouvée à ce jour. Orienter le travail d’un individu pour augmenter le capital d’un tiers. Contre-partie, l’individu trouve à son échelle les fruits et le confort attendu dans l’épanouissement de sa vie. Travail=vie confortable.
Mon souci récurent ici, c’est l’amalgame fait entre la libre entreprise et cette infection idéologique qu’est le néo-libéralisme. Application brutale d’un principe sans « amour » de la rente.
Ou sont nos amour?, Je dirais moins ironiquement que Patrick où allons nous sans amour? Comment projeter ce qui est un appétit universel d’établissement, d’épanouissement et peut être de progéniture si aucun des fondamentaux ne sont garanties pour les réaliser. Pire ces mêmes fondamentaux sont mis sur le marché, au même niveau que toute sorte d’objet de consommation. Défaire cette distinction des besoins vitaux du reste bien nommé dans le passé de consommable est dévastateur dans l’organisation sociale.
Donc de qui sommes nous les vassaux en cette « saison », en qui devons nous être les fidèles servants pour assurer notre établissement social? Au temps passé du capitalisme, c’était les patrons, aujourd’hui cherchez bien…Il ne reste personne. Nous voilà bien seul. 30 ans à verser une rente pour un absent qui ne nous rend rien en contrepartie. Quand à ceux qui pourrait penser que la maison qu’ils ont acquis est la contrepartie, ils devraient maintenant se demander enfin si « le prix de l’immobilier ne peut qu’augmenter ». Le capitalisme est bien loin de nous et avec lui, le simple fait de pouvoir aimer, d’en avoir le temps et l’espace nécessaire, d’être socialement un individu ect.
Que reste-t-il de nos amours? Pas grand chose Patrick.
Un_simple_individu : belle écriture bien sensée.
J’y lis : « Travail=vie confortable » . Selon moi, tout se passait mieux quand c’était encore vrai. Force est de constater que l’équation est devenu fausse puisque l’on voit de nos jours ces nouveaux « sdf » qui brandissent des fiches de paie.
Dormir dans une bagnole quand on a fini sa journée de taff because le loyer d’un taudis est devenu inabordable n’aidera jamais pour le confort de vie.
Dormir à l’année dans un 5 étoiles pendant qu’une armada bien payée spécule à ta place est un gage de « vie confortable » mais n’a vraiment, mais vraiment rien à voir avec le travail.
Le produit financier a pris le pas sur la production pure et dure, les amours anciens se sont faits la malle. La jolie mode du golden boy qui roule en Ferrari a enfin porté ses fruits, le rêve américain est désormais le cauchemar des peuples occidentaux.
Et dire qu’on nous bombarde encore d’émissions pour nous faire réver à des trucs qui ne rendent même pas heureux quand on a un tant soit peu de conscience.
A quand Capital version looser, qu’on aie un peu du vrai ?
@un_simple_individu :
Joli commentaire.
Ce que vous écrivez me rappelle ces maisons d
Après avoir inciter avec la loi Robien d’être un investisseur dans l’immobilier (pour échapper à l’impôt ) maintenant on taxe un peu plus (mais c’est pour la bonne cause :le RSA)
http://www.20minutes.fr/article/247012/France-Financement-du-RSA-Sarkozy-veut-taxer-les-revenus-du-patrimoine.php