Nouvelles des USA…

Images_2 Journée flamboyante, aujourd’hui, le PIB US augmentant de 3.3 %.
J’aurais la réponse classique, d’un classique traficotage de donnée, jusqu’en… dirons nous, novembre.
A mettre en relation avec des propos de W. Poutine : « Le conflit en Géorgie provoqué dans l’intérêt d’un candidat à la présidence américaine« .
Cela ne cadre pas, non plus avec les articles qu’écrit R. Bonnaterre sur le blog énergie, et qui mettent en relief une forte baisse de la consommation pétrolière outre-atlantique.
Une baisse des consommations de 927 000 barils/jour, représentant 5.7 % de la consommation ne plaide pas en faveur de la croissance, mais de la récession.

Une évolution si rapide, en effet, ne peut être obtenue par un changement de comportement énergétique, mais par la paupérisation.
En outre, la chute des importations, n’est pas, non plus un signe de forte santé économique, mais aussi de contraction.
On est aussi habitué à des chiffres immobiliers « moins mauvais » que prévus, puis, ces chiffres deviennent aussi mauvais que prévus et même plus, quand ils n’ont plus d’importance.
Simple jeu de transfert. Le citoyen américain fait comme le citoyen français.
Il achète moins en volume, mais comme les prix augmentent fortement, les chiffres d’affaires continuent leur augmentation.
Après, il suffit de sous estimer l’inflation, et celle-ci, la merde, se change en or, la croissance.

Résumons la situation américaine : les banques en crise, l’immobilier dans la panade, l’industrie, qui parait il redémarre plein pot, demande de l’aide, et notamment l’industrie automobile (50 milliards).
Certains pans ont été complètement rayés de la carte.
La consommation est le reflet des salaires qui stagnent, et de l’endettement, qui se porte mal aussi.

Alors, là, pas de doutes non plus. La sacro-sainte croissance n’est qu’une illusion d’optique.

Jeudi 28 août 2008.

(2 commentaires)

  1. Bonjour Patrick,tu ne traites pas dans ton article des raisons qui peuvent expliquer le rebond de croissance américaine : les taux d’intérêts bas et un dollar faible. Ces deux facteurs permettent cependant de relancer l’investissement (taux d’intérêt bas) et d’améliorer la balance commerciale (dollar faible)en boostant les exportations tout en limitant les importations.

  2. @Candide; et qu’en est-il de l’autre effet de la faiblesse du dollar, à savoir la fuite des capitaux hors de la zone dollar ?
    Tu penses qu’avec la flambée du pétrole (avec ce que cela signifie pour la délocalisation en Asie) et le réveil de l’empire russe, les créanciers des

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