Les JT, le 20 minutes.fr le disent. C’est la crise.
Banale crise d’ailleurs, une crise de surproduction, sur l’ensemble du territoire.
Comme le disait si bien un internaute francilien, il y a 5 ans, c’était 15 candidats pour un logement à louer, il fallait un dossier béton, graisser les papattes de tout le monde (sans oublier personne), aujourd’hui, changement de situation. La construction et la hausse des prix ont fait leur chemin.
Comme le dit Abdel, les HLM voient de moins en moins de turn-over.
Et on arrive à l’absurdité finale. Des logements vides à la pelle.
Des propriétaires bailleurs ou vendeurs, qui tels soeur Anne, ne voient plus rien venir, d’abord, dans beaucoup d’endroit, faute de population.
Cette après-midi, à 18 heures, j’ai été dans une ville où j’ai vécu et j’avais le souvenir, pas si lointain de rues populeuses à cette même heure.
Là, rien, très peu de passants, et c’est confirmé par le recensement.
En une poignée d’année, tout a changé.
On arrive donc à l’absurdité, des logements vides, mais chers.
Quand à dire que la natalité française est bonne, je n’irais pas jusque là.
Elle est un peu moins mauvaise que la natalité européenne et même, mondiale.
La liste des pays ne renouvelant pas leur population s’allonge d’années en années, et ceux qui, tel E. Todd voient l’immigration comme la solution économique, ne la voient pas correctement.
Pour le pays de départ, c’est souvent un problème, eux qui voient partir une partie éduquée et instruite.
En outre des pays dont la population décroit elle même, n’a pas de grands excédents à envoyer.
De même, quand stagne la démographie et que l’économie est moins porteuse, en récession, en dépression, en régression, il y a des phénomènes de retour, comme les ouvriers du bâtiment polonais qui quittent la Grande-Bretagne, ou mexicains qui quittent les USA.
A court terme, cela avait alimenté la bulle, et cela alimente le Krach.
Mercredi 27 août 2008.
Recession, decroissance, regression, depression….
Moi, je prends mon cacheton et je file au lit !
C est ce qu on appel le progrès.