ETE et fort ralentissement.

Finalement, la dernière année n’était que l’année de mise en gueule.
Images_4 On a dégusté, à petite lampée, la crise qui s’en vient.
On va passer au plat de résistance. « Fort ralentissement » dit la BRI (banque des règlements internationaux).
Le moteur keynésien de dernier recours, le consommateur américain, est mort.
Les chèques du gouvernement, pour la relance viennent d’arriver.
Un peu a été consommé, la plus grosse partie, épargnée.
Le taux d’épargne atteint 5 % désormais, au lieu de zéro.
Mais n’allez pas croire que cette épargne est « mise de côté ».
Rembourser une dette, c’est aussi, pour la comptabilité nationale, une épargne.

Les cartes de crédit sont un peu moins portées au rouge, mais leur plafond baissera d’autant. 
Les pays européens qui avaient, panurgiquement suivis les USA, sont bientôt dans le même état qu’eux.
Mais les autres ne seront pas épargnés.
Le japon, vivant de commande US, est en récession.
L’Allemagne et les « pays émergeants » (de quoi ?), seront aussi en récession.
La question démocratique se repose. A quoi sert la démocratie ?
Pas à « poser des principes », comme le disait le plus niais des premiers ministres que nous ayons eu (avant que nous connaissions Fillon) : Lionel Jospin, mais à partager la valeur ajoutée.
Une des clef pour comprendre l’après 18° siècle et ses révolutions, c’est l’accès de toute la population des pays occidentaux aux finances publiques.
Bien sûr, on ne leur laissât pas en approcher sans regrets, et on pris bien soin d’en expulser les plus modestes à la première occasion venue.
Mais le marché, le sacro-saint marché nécessite des consommateurs, et pour qu’il y ait consommateurs, il faut des revenus.
La « vie immobilière » annonce qu’il n’y a  pas les stocks de crise de 1992.
Il y a seulement 12  mois de stocks, contre 18 à l’époque.
L’été est propice à la construction, y compris des petits pavillons de ventes immobilières.
Ils poussent partout en ce moment.
Ils ne leur manquent que les clients. Je leur parierais qu’en septembre (deux mois désormais), les 18 mois de stocks seront là.
On aura un peu mieux bâti, le marché aura un peu mieux chuté. Il ne faut plus désormais grand chose pour arriver aux stocks de crise.
Pour parachever le tableau, un gouvernement incompétent qui n’augmente pas assez les revenus, croyant baisser les déficits et qui ne fait que les accentuer, en même temps que la récession.