« Cet impôt – qui représente 50% des ressources fiscales des collectivités territoriales
Ces histoires de compétitivité (cf aussi les normes environnementales) sont de bon gros prétextes. Car ce n’est pas la « compétitivité internationale » telle que beaucoup la concoivent qui détermine le potentiel exportateur d’un secteur, mais c’est le principe des avantages comparatifs (Ricardo). Si celui ci ne fonctionne pas assez bien, c’est Trichet qui doit être blamé. Il est l’unique responsable du déficit de la balance commerciale.
Endettement : les collectivités prises au piège des produits structurés
Dans les années 2000 à 2004 environ, les banques ont proposé de manière très importante aux collectivités territoriales, d
Les collectivités protestent contre « la purge » imposée par l’Etat
LE MONDE | 11.07.08 | 11h09
La Seine-Saint-Denis exposée à la crise
La dette de la Seine-Saint-Denis est composée à « plus de 96% d’emprunts toxiques », à taux variables, a révélé aujourd’hui Claude Bartolone, président PS du Conseil général, en réclamant à l’Etat « qu’il n’étrangle pas » les collectivités « plus touchées » par la crise financière.
Confirmant des déclarations faites au journal Les Echos dans son édition d’aujourd’hui, M. Bartolone a dit à l’AFP vouloir assumer « une opération vérité » après avoir reçu les premières conclusions d’un audit financier sur la dette du département (808,26 millions d’euros) « à 96,6% composée d’emprunts toxiques », qui « pourraient dans le pire scénario augmenter de 60% les annuités de remboursement (dette et capital) ».
La charge annuelle de la dette, 47,5 millions d’euros en 2007, « pourrait ainsi atteindre 75,7 millions » si les banques révisaient les taux des emprunts sophistiqués, et en apparence plus alléchants, renégociés depuis 2000 par le département, notamment auprès de Dexia. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/20/01011-20081020FILWWW00595-la-seine-saint-denis-surexposee-a-la-crise.php
Financement des collectivités: Fillon annonce une enveloppe de 5 milliards d’euros
Le Premier ministre français François Fillon a annoncé lundi une enveloppe de 5 milliards d’euros destinée au financement des collectivités territoriales, pour moitié octroyée par des prêts de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et l’autre moitié par les banques.
Cette somme qui vise à empêcher un assèchement du crédit sera « débloquée dans la semaine », a précisé le chef du gouvernement français, à l’issue d’une réunion à Matignon des acteurs publics et privés de l’économie. http://afp.google.com/article/ALeqM5hmar8JGU3Lu_s_KtcQCT6OkRpu7g
L’Etat va apporter 10,5 milliards d’euros aux six grandes banques françaises privées
L’Etat va apporter 10,5 milliards d’euros aux six principales banques privées françaises d’ici la fin de l’année, a annoncé lundi soir la ministre de l’Economie Christine Lagarde.
L’Etat va apporter des fonds aux six principales banques privées françaises (la Banque postale n’est donc pas concernée), a annoncé ce lundi soir la ministre de l’Economie Christine Lagarde. Il va injecter 10,5 milliards d’euros dans ces établissements avant la fin de l’année. Cet investissement s’effectuera par l’intermédaire de la dette subordonnée. Le Crédit Agricole recevra 3 milliards d’euros, BNP Paribas 2,55 milliards, la Société Générale 1,7 milliard, le Crédit Mutuel 1,2 milliard, les Caisses d’Epargne 1,1 milliard et les Banques populaires 0,95 milliard.
Cet apport de fonds est indispensable pour que ces banques soient « en mesure de financer correctement l’économie », a estimé la ministre lors d’un point presse à l’issue d’une réunion avec les dirigeants de ces banques. Il « permettra aux groupes bancaires concernés d’assurer le financement de l’économie et de maintenir un haut niveau de solvabilité », a renchéri la Banque de France dans un communiqué.
Les banques françaises, dans lesquelles l’Etat va injecter 10,5 milliards d’euros, n’ont « absolument pas besoin de fonds propres » ni besoin « d’être recapitalisées », a cependant souligné le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer. « La Banque de France tient à préciser que tous les groupes bancaires concernés présentent actuellement un niveau de fonds propres tout à fait satisfaisant ». Elle souligne que les banques françaises se comparent avantageusement à beaucoup de leurs concurrentes étrangères. http://www.latribune.fr/entreprises/banques–finance/banque/20081020trib000185505/letat-va-apporter-105-milliards-deuros-aux-six-grandes-banques-francaises-privees.html
« Cet impôt – qui représente 50% des ressources fiscales des collectivités territoriales
Ces histoires de compétitivité (cf aussi les normes environnementales) sont de bon gros prétextes. Car ce n’est pas la « compétitivité internationale » telle que beaucoup la concoivent qui détermine le potentiel exportateur d’un secteur, mais c’est le principe des avantages comparatifs (Ricardo). Si celui ci ne fonctionne pas assez bien, c’est Trichet qui doit être blamé. Il est l’unique responsable du déficit de la balance commerciale.
Endettement : les collectivités prises au piège des produits structurés
Dans les années 2000 à 2004 environ, les banques ont proposé de manière très importante aux collectivités territoriales, d
Les collectivités protestent contre « la purge » imposée par l’Etat
LE MONDE | 11.07.08 | 11h09
La Seine-Saint-Denis exposée à la crise
La dette de la Seine-Saint-Denis est composée à « plus de 96% d’emprunts toxiques », à taux variables, a révélé aujourd’hui Claude Bartolone, président PS du Conseil général, en réclamant à l’Etat « qu’il n’étrangle pas » les collectivités « plus touchées » par la crise financière.
Confirmant des déclarations faites au journal Les Echos dans son édition d’aujourd’hui, M. Bartolone a dit à l’AFP vouloir assumer « une opération vérité » après avoir reçu les premières conclusions d’un audit financier sur la dette du département (808,26 millions d’euros) « à 96,6% composée d’emprunts toxiques », qui « pourraient dans le pire scénario augmenter de 60% les annuités de remboursement (dette et capital) ».
La charge annuelle de la dette, 47,5 millions d’euros en 2007, « pourrait ainsi atteindre 75,7 millions » si les banques révisaient les taux des emprunts sophistiqués, et en apparence plus alléchants, renégociés depuis 2000 par le département, notamment auprès de Dexia.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/20/01011-20081020FILWWW00595-la-seine-saint-denis-surexposee-a-la-crise.php
Financement des collectivités: Fillon annonce une enveloppe de 5 milliards d’euros
Le Premier ministre français François Fillon a annoncé lundi une enveloppe de 5 milliards d’euros destinée au financement des collectivités territoriales, pour moitié octroyée par des prêts de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et l’autre moitié par les banques.
Cette somme qui vise à empêcher un assèchement du crédit sera « débloquée dans la semaine », a précisé le chef du gouvernement français, à l’issue d’une réunion à Matignon des acteurs publics et privés de l’économie.
http://afp.google.com/article/ALeqM5hmar8JGU3Lu_s_KtcQCT6OkRpu7g
L’Etat va apporter 10,5 milliards d’euros aux six grandes banques françaises privées
L’Etat va apporter 10,5 milliards d’euros aux six principales banques privées françaises d’ici la fin de l’année, a annoncé lundi soir la ministre de l’Economie Christine Lagarde.
L’Etat va apporter des fonds aux six principales banques privées françaises (la Banque postale n’est donc pas concernée), a annoncé ce lundi soir la ministre de l’Economie Christine Lagarde. Il va injecter 10,5 milliards d’euros dans ces établissements avant la fin de l’année. Cet investissement s’effectuera par l’intermédaire de la dette subordonnée. Le Crédit Agricole recevra 3 milliards d’euros, BNP Paribas 2,55 milliards, la Société Générale 1,7 milliard, le Crédit Mutuel 1,2 milliard, les Caisses d’Epargne 1,1 milliard et les Banques populaires 0,95 milliard.
Cet apport de fonds est indispensable pour que ces banques soient « en mesure de financer correctement l’économie », a estimé la ministre lors d’un point presse à l’issue d’une réunion avec les dirigeants de ces banques. Il « permettra aux groupes bancaires concernés d’assurer le financement de l’économie et de maintenir un haut niveau de solvabilité », a renchéri la Banque de France dans un communiqué.
Les banques françaises, dans lesquelles l’Etat va injecter 10,5 milliards d’euros, n’ont « absolument pas besoin de fonds propres » ni besoin « d’être recapitalisées », a cependant souligné le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer. « La Banque de France tient à préciser que tous les groupes bancaires concernés présentent actuellement un niveau de fonds propres tout à fait satisfaisant ». Elle souligne que les banques françaises se comparent avantageusement à beaucoup de leurs concurrentes étrangères.
http://www.latribune.fr/entreprises/banques–finance/banque/20081020trib000185505/letat-va-apporter-105-milliards-deuros-aux-six-grandes-banques-francaises-privees.html