« Trop d’offres »…

Images_2 Les marchés locaux, saturés, sont ivres des constructions des dernières années.
Les terrains manquaient dans les grandes villes, ils étaient chers, rares, on a donc été construire dans de petites villes.
On a pris le terrain le moins couteux, dans les quartiers les moins courus, vendus à des acquéreurs vivant à l’autre bout du pays, laissant croire à des loyers mirobolants que les locaux sont incapables ou ne veulent pas payer.
Un nouvel exemple, Auch.
Pour louer, il faut baisser de 25 % et pour revendre de 8 %.
Le même problème se retrouve à Figeac.
A Agen, 2 appartements sur 3 inoccupés…

Les investisseurs se retrouvent dans ce qu’il faut bien appeler une panade noire, aggravée par une hausse des prix de l’énergie et de la nourriture et un gouvernement incompétent, un président agressif qui n’ont rien de plus pressé que de relancer la lutte des classes.
la ritualisation des conflits sociaux, les négociations étaient une manière de gérer une société somme toute très efficace.
On déblaie, là, le terrain à une confrontation frontale et sociale de grande ampleur.
80 % des sondés pensent qu’il y a désormais trop d’inégalités, que les riches devraient payer plus d’impôts et les pauvres moins.
L’ascenseur social ne joue qu’à la baisse, et le robien ou le borloo auront contribués à ruiner des gens qui se croyaient -naïvement-, établis et embourgeoisés.
Ils viennent de comprendre que leur patrimoine est un boulet, qu’il ne leur reste plus que leur travail, ou leur pension, dans des conditions qui s’aggravent d’années en années.

(14 commentaires)

  1. Ce n’est pas la lutte des classes camarade !C’est le conflit intergénérationnel, la guerre ethnique, entre les soixante huitardes qui se sont gavés et veulent continuer à se gaver, et les générations plus jeunes, analphabètes et smicardisées à bac+5 (sic)…qui ont acheté hors de prix des taudis à crédit sur 30 ans…à ces fans de Mao et du binoclard soviétique.

  2. Attention donegidio, diviser pour mieux régner, c’est la politique de l’actuel empereur et ça permet à la droite de soigneusement éviter les questions de fond :
    La répartition des richesses, la taxation des spéculateurs, la mise en place d’une oligarchie Ultra libérale…

  3. Pourquoi voulez-vous répartir les richesses? Ceux qui les produisent en profitent, rien ne me choque là-dedans.
    Le drame des pauvres, c’est la jalousie.
    Parlez à des riches, ils sont assez indifférents à la distribution des richesses.
    Indifférents tant parce qu’ils ne la souhaitent pas que parce qu’ils ne la rejettent pas.
    Loin de moi l’idée que les pauvres doivent rester pauvres, mais il faut peut-être chercher à analyser le pourquoi d’une situation de pauvreté. On parle beaucoup d’un ascenceur social en panne, on oublie qu’il fonctionne toujours pour ceux qui le souhaitent.
    Le vrai problème en France est un problème d’éducation. Education « civique » de la jeunesse, qui ne sait plus se tenir. Education « nationale » et scolaire, où à force de compatir, on valide la paresse.
    Education supérieure, enfin, où, à trop garantir l’universalité de l’université, on a oublié de mettre la transmission de savoir en adéquation avec les besoins de savoir manifestés par les entreprises.
    Le jour où les étudiants envisageront leur formation non comme un jeu, mais comme un enjeu d’avenir, on aura peut-être moins de mal à trouver des gens compétents pour des postes précis, et on pourra à nouveau s’appuyer sur l’excellence des filières françaises d’enseignement pour relancer la machine économique.
    L’éducation nationale dispose d’assez de crédits, mais de trop peu de courage réformiste.

  4. Votre post fait sincèrement froid dans le dos.
    C’est du libéral classique de base.
    Conseil : changez de paradigme .. celui-ci est nauséabond.

  5. Le problème ce n’est pas qu’il y ai des riches et des pauvres, quoi qu’on fasse il y en aura toujours, celles les critères les carctérisants changeront. Ce qui fait peur actuellement c’est la paupérisation des classes moyennes, qui est transféré très rapidement dans la classe pauvre. Or ce sont les classes moyennes qui font tourner une économie.
    J’ai l’impression que nous retournons a une économie servale comme au moyen age. Des très riches qui possedent, des pauvres qui travaillent et une borgeoisie très faible pour faire tampon.
    Ca sent le clash! Bientôt il n’y aura plus personne pour acheter les biens inutiles dont on nous a créé un besoin fictif. Beaucoups d’entreprises vont mourir.

  6. Pour ma part en tant qu’investisseur j’ai revendu en quittant paris il y a 2 ans et plein pot. Et oui, depuis je suis locataire dans le sud de la France et je vois ces malheureux proprio qui n’arrive plus à vendre leurs biens surrestimés que je vois traîner à la vente depuis parfois 2 ans.
    Un stock de biens à vendre devenu énorme en France. Regardez rien que sur seloger.com, il y a 1 an 400 000 offres de biens et regardez aujourd’hui plus de 1 150 000. Des taux d’intérêts devenus chers voir inabordables sur 30 ans (presque 6% TEG pour un bon dossier et oui on est loin des 3.5à 4 % il y a 2 ans en arrière).
    – Des investisseurs qui ont disparus
    – Un stock d’invendus (même dans le neuf) qui ne cesse de gonffler
    – Des primo-accedants qui ne peuvent plus acheter
    – la génération des enfants du baby boomer maintenant installée
    – Dévaluation du dollar de 17% en 6 mois et de la livre de 20% en 6 mois, donc pour un anglais ça coûte +20 % de plus pour acheter le mêmle bien en euro par rapport à 6 mois en arrière.(voir seloger.com dans les devises)
    – Resserement énorme des conditions de crédit des banques donc un rejet de dossier conséquent.
    – Des vendeurs désespérés
    – une flambée des prix qui réduit le pouvoir d’achat
    – une bourse avec un cac 40 à -30% en 1 an. Donc une grosse perte de fric pour des millions de petits porteurs qui auront donc moins de pouvoir d’achat
    – Des gens qui retardent leur achat (attentisme pour ma part même en ayant le fric)
    Je vais vous l’avouer pour moi -50 c’est mon dernier mot JP. Mon pactol en banque placé à taux bas mais garanti a pour moi plus de valeur qu’une maison en parpaing que je considère surrestimée

  7. Pourquoi voulez-vous répartir les richesses? Ceux qui les produisent en profitent, rien ne me choque là-dedans.
    Rien de choquant, vraiment ?
    Alors écoutez la réponse sur France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain.
    Selon le magazine l’Expansion, les rémunérations des grands patrons explosent, l’occasion de revenir sur une affaire qui n’a fait guère de bruit, la vente d’Editis par Wendel… Je le dis avec la plus grande prudence possible, c’est une simple information, je ne veux pas passer pour un démagogue, mais les rémunérations des patrons du CAC explosent chaque année, donc rien de nouveau sous le soleil. Cette année, ils se sont partagés 65 millions d’euros de stock-options, même leur salaire fixe a augmenté, leur bonus a augmenté, certains ont fait chuter la valeur de leur entreprise, comme Monsieur Jean-Bernard Lévy, patron de Vivendi, dont la valeur a baissé de 35% tandis que sa rémunération augmentait de 11. Tout ça pour vous parler de l’affaire Editis, signalée par un très bel article du journal Le Monde, au début du mois.
    79 millions pour Ernest-Antoine
    Editis, le groupe d’édition et de presse, propriété du groupe Wendel, est le deuxième groupe d’édition français, regroupant Plon, Nathan, Fixot, La Découverte, Robert Laffont etc. 44 maisons d’éditions en tout. La semaine prochaine la vente officielle d’Editis a l’espagnol Planeta sera officialisée. Editis avait été acheté par Wendel à Lagardère en 2004 pour la somme de 650 millions d’euros. En 2004, le président du conseil de surveillance de Wendel, le sympathique Ernest-Antoine Seillière avait déclaré qu’il était dans Editis pour 15 ans. Au moins. Quatre ans plus tard, il revend pour un peu plus d’un milliard d’euros.
    Et où va la plus-value de 350 millions d’euros ? Grace à un savantissime montage financier une dizaine de personnes se partagent, d’après Le Monde, 324 millions d’euros, dont 79 millions pour Ernest-Antoine et 83 pour le président du directoire, Jean-Bernard Lafonta. D’où le chagrin des salariés d’Editis, particulièrement de la maison Robert Laffont, qui pétionnent et se posent des questions. Après tout, on nous a demandé des restrictions de salaires, on a travaillé, pourquoi pas nous ?
    Que répond reac ?

  8. Tout pareil que dd !
    Mais moi, c dans le sud-ouest.
    Un seul problème : c’est que tous ces malheureux vendeurs ne veulent pas louer leur belle maison. Conséquence : il y a un stock énorme à vendre et rien à louer ! Avec un peu de patience, je trouverai un truc sympa cet été … a+ Nico

  9. Personnellement je voudrais bien voir le sondage… tout le monde le considère comme acquis mais j’en doute.
    Aussi, patrick reymond, notre ami rouge coco, avant de dire que c’est quasiment la révolution, je me dois de constater que les dépenses dites « sociales » sont parmis les plus élevées en france…
    http://posuto.blog.lemonde.fr/2007/08/01/la-protection-sociale-en-europe/
    donc je trouve que c’est un peu se foutre de la gueule du monde que de dire ca.
    Quand je vois ce que mon entreprise paye comme charge patronnale sur mon salaire et que tout ca sert à des communistes irresponsables qui vont chez le medecin tout les 3 jours pour des raisons futiles… et quand je vois que ces charges font partir des millions d’emplois à l’étranger (donc laissant les plus pauvres encore plus pauvres) et qu’elles mettent la pression sur les salaires des gens qui ont la chance d’avoir un CDI. je dis VIVE LE COMMUNISME!

  10. tout comme dd
    wait and see
    vive le compte a terme qui paye mon loyer !!
    et pas de taxe fonciere pas de tvx ….

Les commentaires sont fermés.