Jeffrey Sachs : changer pour notre survie.

Images_3 L’homme qui fut le père de la « thérapie de choc » dans les pays de l’est, après qu’elle eut été appliquée dans les pays du sud, prend la parole.
« La plupart des observateurs pensaient que la crise financière américaine se déclencherait lorsque le reste du monde cesserait de financer le déficit de la balance courante américaine. Or ce sont les marchés américains qui se sont contractés, estimant que les banques avaient prêté à tout va. C’est donc une crise financière interne et non pas la fermeture du robinet de fonds étrangers qui a été le détonateur. Peu de gens l’avaient pronostiqué.  « 
Il est vrai que le nombre de couillons investisseurs étrangers dans le subprime, n’a pas manqué jusqu’au dernier moment.
De même, les flux de capitaux en partance pour les USA, ne s’est tari que récemment.

En réalité, cette clairvoyance que s’attribue JS, n’est que poudre aux yeux.
Les empires ont tous la même tendance, à savoir s’effondrer par leur centre.
Les provinces périphériques y croient encore, alors que son coeur a cessé de battre.
JS montre aussi le remède, hideux de simplicité.
Arrêter la guerre, revenir sur les baisses d’impôts.
Cela signifie aussi liquider, pour les USA, leur empire.
Cela, afin de se consacrer à leur reconstruction intérieure.
Au pentagone, le constat est le même. Il reconnait, en effet, avoir perdu le contrôle des finances, et tout dollar dépensé ne fait qu’ajouter au problème.
Ce qui est vrai d’ailleurs pour les USA, l’est largement aussi pour la France.
Revenir sur les baisses d’impôts et liquider ce qu’il reste de l’empire. 
Le symbole de l’empire restant les sports, les inégalités sociales, l’écrasement de la classe moyenne et la guerre.
Absolument rien que l’homme de la rue puisse regretter.