UK : pipeline Forties fermé suite à grève de la raffinerie de Grangemouth

Forties_life_mapLa raffinerie écossaise de Grangemouth a fermé ses portes vendredi, en prévision d’une grève de deux jours entamée dimanche par 1.200 de ses employés.

Cette mesure a entraîné la fermeture du pipeline de Forties (Forties Pipeline System), lequel fournit 40% des approvisionnements britanniques, faisant craindre une pénurie de carburant dans les stations-service, l’oléoduc transportant une bonne part de la production de pétrole de la Mer du Nord.

– Grève à la raffinerie de Grangemouth

La grève, provoquée par un conflit au sujet des retraites des employés, a été lancée dimanche à 06h00 locales (05h00 GMT) à la raffinerie de Grangemouth, à l’ouest d’Edimbourg. Aucun accord de dernière minute n’a été trouvé pour l’empêcher.

C’est la première fois en plus de 70 ans qu’une raffinerie britannique doit cesser son activité en raison d’une grève.

Un rassemblement de salariés a été organisé sur le site de Grangemouth, qui appartient au groupe Ineos, vendredi après-midi. Le mouvement de 48 heures, qui a démarré dimanche, a été décidé en raison d’un conflit au sujet des retraites des employés, les revendications syndicales concernant notamment le niveau des retraites proposées aux nouveaux embauchés.

Mark Lyons, du syndicat Unite, a expliqué dimanche avoir été « forcé » à prendre cette décision par la société Ineos, qui gère la raffinerie. « C’est une mesure que nous avons prise avec réticence, mais nous y avons été forcés par la compagnie« , a-t-il déclaré sur Sky News.

« Cette grève aujourd’hui n’est pas nécessaire », a répliqué Gordon Grant, le directeur de la raffinerie, sur la même chaîne. Selon lui,

(5 commentaires)

  1. La Libye suspend sa production de pétrole offshore suite à des problèmes techniques
    La Libya National Oil Corporation (NOC) a annoncé la suspension de ses activités suite à un problème technique qui s

  2. Autant pour moi. Sinon la pénurie de pétrole raffiné, en particulier dans les zones rurales, risque d’avoir de graves répercussions dans la production agricole des pays en voie de développement qui n’ont pas forcément des réserves très importantes.
    La Chine déclare que l’offre de pétrole raffiné dans les zones rurales est une priorité
    Le ministère du Commerce a diffusé un avis d’urgence mercredi à Beijing, appelant à un approvisionnement adéquat en pétrole raffiné du marché rural à l’approche de la haute saison des travaux agricoles.
    Garantir un approvisionnement régulier de pétrole dans les régions rurales est d’une importance capitale pour promouvoir la production céréalière et maintenir l’activité économique normale et la stabilité sociale, a souligné le ministère dans l’annonce.
    Les tensions liées à l’approvisionnement en pétrole sont très présentes dans les régions rurales au moment des labours de printemps et des gros travaux agricoles d’été.
    Le gouvernement espère calmer l’inflation et maintenir les prix alimentaires, ceux des céréales en particulier, tout en encourageant la production céréalière et en stimulant l’enthousiasme des agriculteurs, dit l’annonce.
    Pour soulager les inquiétudes du peuple en matière de pénurie de pétrole, le ministère ordonne aux départements commerciaux et entreprises pétrolières locaux d’assurer l’alimentation en pétrole dans les régions clé du pays. Les fournisseurs de pétrole raffiné doivent accorder la priorité à l’agriculture, et les stocks illégaux ainsi que la spéculation sont interdits.
    http://french.peopledaily.com.cn/Economie/6398739.html

  3. Le président de l’Opep évoque un baril à 200 dollars
    Dans une déclaration au quotidien algérien El Modjahid, Chakib Khalil craint les conséquences d’une poursuite de la chute du dollar.
    Chakib Khalil, le ministre algérien de l’Energie et des mines qui est également le président actuel de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) met les pieds dans le plat à l’heure où le prix du baril a atteint de nouveaux records tout près des 120 dollars.
    Dans une déclaration publié ce lundi par le quotidien algérien El Moudjahid, il n’exclut pas de voir ce prix du baril continuer à flamber et atteindre les 200 dollars.
    Il souligne en effet que « le prix du baril est désormais indexé à la hausse ou à la baisse du dollar. Une baisse de 1% du dollar, provoque une hausse de 4 dollars par baril. Dans le cas d’une hausse de 10% du dollar, il y a fort à parier que le prix du baril chutera de 40 dollars ».
    Le ministre tente donc à la fois de ne pas mettre de l’huile (sans mauvais jeu de mots) sur le feu. « En termes de fondamentaux, les stocks sont élevés, la demande est en baisse et l’offre est satisfaisante. Normalement, sans problèmes géopolitiques et la baisse du dollar, les prix du pétrole ne seraient pas à leur niveau actuel ».
    Il estime en effet que « les prix du pétrole sont élevés du fait de la récession aux Etats-Unis et la crise économique touchant plusieurs pays, qui influe sur la valeur du dollar. Si la situation américaine arrivait à se stabiliser d’ici la fin de l’année, cela aiderait à les cours à se stabiliser ».
    Pas question en revanche à ses yeux de modifier la politique de l’Opep : « je ne pense pas qu’une augmentation de la production aiderait les prix à baisser puisqu’il y a un équilibre entre l’offre et la demande, que les stocks d’essence aux Etats-Unis enregistrent un excèdent et qu’ils sont à leur plus haut niveau depuis cinq ans ». Pas question non plus de convoquer une réunion extraordinaire de l’OPEP : « les objectifs de l’OPEP ne sont pas de baisser ou d’augmenter les prix du pétrole, mais de répondre aux besoins du marché » a-t-il souligné.
    http://www.latribune.fr/info/Le-president-de-l-Opep-evoque-un-baril-a-200-dollars-~-IDA8B0B3E35353910AC1257439005DC411-$Channel=Economie-$SubChannel=International

Les commentaires sont fermés.