Pas de crédit crunch ?

3piastres C’est vrai, même aux USA, il n’est pas ENCORE commencé. Mais toujours est il que les prêts frais aux ménages se sont élevés à 201.1 milliards d’euros en Février, contre 209.3 l’année dernière. C’est quand même un recul.
Pour les prêts immobiliers, c’est plus sensible. Moins 11.3 milliards, tous sur les crédits à taux variables. Le total passe de 154.8 à 143.5. Pour les taux variables c’est de 33.8 à 22.5.
Le montant de la baisse ( 7.3 %) est significatif de crise et clôt le débat.
Les crédits consommations augmentent eux de 5 %. Dans le contexte actuel c’est un signe de stress financier des ménages qui empruntent de toutes petites sommes pour les dépenses courantes…

Dans la langue de bois, une superbe perle : « Le ralentissement n’est pas initié par la crise financière mais par la remontée des taux. On ne connaît pas de rationnement du crédit aux ménages similaire à ce qui se passe aux Etats-Unis  « .
Peu importe par où entre la crise, mais apparemment, c’est dit, c’est par la remontée des taux ?
« La vraie crise, qui ne sera pas une « mild-recession » commencera quand l’expansion du crédit prendra fin« .
Enfin, toujours est il qu’un déclin de l’encours de crédit de cet acabit  n’est pas sans incidence.
Il faut le redire, perdre 11.3 milliards de chiffre d’affaire est un signe évident de crise.
Au moins immobilière dans un premier temps.

 

Un commentaire

  1. La baisse appelle a la baisse.
    Moins de credit appelle encore a moins de credit.
    Notre economie sans cette adrenaline que deviendra t elle ?
    L effet de levier s essoufle pour ne laisser place qu a des endettes de moins en moins solvables.
    Pourtant les dettes sont la.
    Qui va donc les eponger ?
    Qui donc a laisser faire cette supercherie de l immobilier trop cher ?
    Que la debacle (spectacle) commence !

Les commentaires sont fermés.