Après la belle hausse de la semaine dernière et notamment la progression de 2%, le CAC consolide en ce lundi matin, avec un retour sur le premier niveau de support mentionné vendredi, sur la zone des 4910/4920. Le CAC est ainsi en repli de 0.9% juste sous les 4920. Après une ouverture en légère baisse, et une brève tentative autour de l’équilibre, le CAC a rapidement accentué son repli, et teste les 4910/4920 depuis 10h30 ce matin, pour l’instant avec succès. Mais la séance est encore longue, et alors que tous les signaux étaient au vert vendredi soir, il convient de se méfier de ces situations trop favorables. La clôture de ce soir sera en ce sens très instructive.
Sur le front des valeurs, les financières continuent de faire la pluie et le beau temps : bien orientées en début de séance, elles sont désormais en repli sensible. Mais les plus forts replis du CAC sont enregistrés par Schneider, qui chute de 6% suite à ses résultats. PPR et Cap Gemini suivent avec des replis de plus de 3%.
Quelques progressions, avec Air Liquide en hausse de 2%, tout comme EDF. France Telecom se reprend également un peu après une semaine difficile, avec une progression de 1%.
L’euro, de retour en direction des 1.59, explique sans doute en bonne partie ce retour des craintes sur le marché parisien. Le pétrole est lui également sur des niveaux records, avec un baril de brut au dessus des 116 euros.
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Bonjour Michel
J’ai une question d’ordre général: si un krach du style de 1929 se produisait, avec ruée pour retraits massifs, dans quelle mesure les banques seront-elles obligées d’honorer tous les puts (warrants, trackers, etc, bref des produits qui n’existaient pas en 1929) ayant crevé le plafond?
Bonjour Valérie,
Question intéressante… Tous les produits dérivés sont des sortes de « contrats » créés et mis sur le marché par les banques. Ces dernières sont donc tenues de les respecter, comme d’ailleurs d’en assurer la liquidité. Après, en cas de faillite d’une banque… c’est une autre histoire.
Mais il faut bien voir que ce qu’elles perdront d’un côté sur les puts, elles le gagneront sur les calls (pour faire simple). Par ailleurs, d’importants systèmes de couverture sont mis en place pour que la banque en théorie ne soit pas mise en risque, quelle que soit la variation du marché. Bref, avec les warrants et autres produits dérivés, ce n’est pas l’émetteur qui prend un risque, mais le client…
Espérons en tout cas que le marché ne nous donnera pas l’occasion de vérifier vos craintes… Ce ne serait bon pour personne, même pas pour les détenteurs de puts 🙂