Il faut mettre des sous de côté pour sa retraite nous disait on. D’abord en devenant propriétaire, ensuite en investissant dans les fonds de pensions, préfiguré par un « Fond de Réserves des Retraites ».
Le fond en question aurait perdu 3 milliards (sur 34.5).
« Le Fonds rappelle qu’il a « fait le choix dans sa stratégie d’allocation d’actifs » d’investir « la majeure partie (60%) de ses actifs dans des actions, plus rémunératrices à long terme » « .
En bref, le FRR a fait comme tout le monde : des bêtises. La création des retraites par répartition après guerre visait à pallier la déroute de la capitalisation, son (très) peu de rendement et son caractère aléatoire.
Après tout, en répartissant immédiatement les prélèvements, on évitait de se poser la question cruciale qui était de savoir comment transmettre la fortune dans le temps.
Cette question n’ayant, d’ailleurs, jamais été réglé.
En effet, on dit que les actions se tiennent mieux dans le temps. Sauf que la plupart de la côte boursière de 1929 a purement et totalement disparue.
La côte immobilière elle devrait aboutir à la même conclusion, avec une triple inconnue : descente en pente douce, descente en pente raide, ou en pente TRES raide.
la pente très raide dépend de la tenue des banques, second pilier de l’immobilier.
Le paradigme qui ressurgi est celui de 1945. Peu de véritables placements fiables, inflation, besoin d’investissements.