« Faut-il être assez bête pour croire à une baisse des taux d’intérêt sachant que l’inflation et les prix à la consommation des matières premières vont encore monter en flèche ? »
Pour répondre à Dav, je vais répondre avec humour, la future baisse de l’immobilier est sur toutes les lèvres, c’est la nouvelle mode dans le secteur immobilier. Pourtant, les experts, avec Greenspan en tête parlent de la nécessité de monter les taux (pour contrer l’inflation, éviter une reflambée de l’immobilier, etc…), mais les professionnels, qui ont du lire un expert x ou y, se sont emparés de sa déclaration, et le répètent. On peut lire partout que les taux vont beaucoup baisser en 2008, vérifiez vous mêmes. Personnellement, je les trouve les taux assez bas dans le contexte inflationniste actuel.
Voici ce que j’ai lu dans un mail envoyé par des professionnels, avec de la pub pour les Robien : « En ce mois de février, mieux qu’un simple ralentissement, les particuliers désireux d’investir dans une maison ou un appartement peuvent désormais se réjouir : les banques réévaluent chacune à leur tour leurs taux d’intérêt à la baisse. »
Ils peuvent rêver ! Et vous remarquerez que la dépêche dit exactement le contraire à propos des banques.
Bonjour Marie,
Tout comme toi je crois très peu à une baisse des taux de crédits pour l’immo, non seulement en raison de l’inflation, mais aussi parceque les bénefices des baques sont en chute libre (impact des subprimes).
Les banques ne peuvent plus se permettre d’acquérir des clients en vendant des prêts sans faire de marges.
Elles devront refaire de la marge : il y aura donc un écart de plus en plus important entre le taux officiel et celui vendu au client.
Jack
Bonjour Marie,
Tout comme toi je crois très peu à une baisse des taux de crédits pour l’immo, non seulement en raison de l’inflation, mais aussi parceque les bénefices des baques sont en chute libre (impact des subprimes).
Les banques ne peuvent plus se permettre d’acquérir des clients en vendant des prêts sans faire de marges.
Elles devront refaire de la marge : il y aura donc un écart de plus en plus important entre le taux officiel et celui vendu au client.
Jack
La baisse des taux est une rumeur persistante chaque année mais personne n’y croit vraiment…
A mon avis, cette question des taux est un gros problème en ce moment et surtout un vrai casse-tête pour la BCE. Le rôle de cette dernière est de contrôler l’inflation et elle l’a fait jusque là en jouant sur ces fameux taux. Quand on veut relancer les investissements pour faire de la croissance (on baisse les taux) et c’est ce qui a été fait depuis le début de cette décennie suite à la chute de la bourse à cause des TMT. Quand il y a de l’inflation, pour la contrôler, on monte les taux. L’effet immédiat c’est le ralentissement de la croissance. Le problème c’est qu’aujourd’hui, on a une inflation très importante (ça fait une vingtaine d’années qu’on a pas vu une inflation aussi importante) sur fond de croissance très faible, voire d’un prochaine récession. C’est un schéma qui ne fait pas les affaires de la BCE au point que des économistes sérieux disent qu’il faut redéfinir les prérogatives de cet organisme vue que d’une part, il est impuissant vis à vis de la situation actuelle et que d’autre part, dans le passé, en baissant les taux à un niveau historiquement faible, ça a fait le jeu des spéculateurs au détriment d’une vraie politique de croissance qui aurait profité à une large partie de la population.
Si on voit ce qui se passe outre-atlantique, et bien la FED a décidé récemment de baisser ses taux car voyant la croissance très faible. Cette décision a été jugée comme inadéquate par les économistes et les marchés et des voix s’élèvent pour demander le départ du gouverneur de la FED. Chez nous, la BCE est figée, dans l’expectative ne savant quoi faire. A chaque réunion, les acteurs ressortent avec la même décision : on ne touche à rien.
Il me semble que la situation est difficile. On a vu récemment la BCE injecter des dizaines de milliards d’Euros sur le marché interbancaire mais hélas sans effet. Le secteur bancaire est vitale pour l’économie et il est apparemment en manque de liquidités. L’inflaltion atteint des records et continue à augmenter vite de mois en mois. La BCE ne peut pas baisser les taux. Au contraire, elle va être obligé de donner un tour de clé dans le sens des aiguilles d’une montre. A mon humle avis, c’est la seule solution. Pour la croissance, elle attendra car pendant ce temps, il faudra faire du ménage et des sacrifices. Je vous laisse deviner le premier secteur qui va laisser des plumes.