L’Amérique, l’Amérique…

Images_3 L’Amérique ou plutôt les ZUSA, de « modèle » du monde, est devenu le problème du monde.
Les prix  immobiliers dégringolent, les titres qui y sont rattachés aussi, les banques pourrissent sur pied, la monnaie s’effrite plus vite qu’elle n’est fabriquée, sa technologie est ancienne et surannée.
Et, un seul homme politique au gouvernement, Henry Paulson semble s’agiter pour essayer de contrôler la situation.
Mais son rôle est aussi à contre-emploi.
Il agit déjà pour éviter la crise suivante, sans pour autant réellement s’occuper de celle-ci.
Il veut remettre en place toute l’armature issue du new deal, consciencieusement et minutieusement détruite pendant la présidence Clinton. (abrogation du Glass-steagall act de 1933)

Les autres, sont égales à eux-mêmes, continuant à pérorer et à perroqueter sur-le-marché-qui résout-tout, et sur la « solidité » et la « robustesse » des fondamentaux.
Le seul problème, c’est que quand ils parlent de fondamentaux, ils ne savent pas de quoi il s’agit.
En réalité aussi, s’il y a un principe « trop grand pour faillir » (comparer le sort du  crédit lyonnais et le sort de la banque pallas stern), il existe un autre principe « trop grand pour être secouru ».
Entre temps, l’once d’or qui hier cotait 1000 dollars (13 mars 2008), est passé aujourd’hui à 1005 $.
Le mouvement de défiance vis-à-vis du dollar semble s’accélérer, et un effritement de 5 $, c’est beaucoup pour une seule journée.
Le mérite de Paulson est il d’agir, car, pour ce qui est du reste, on ne semble pas, ni comprendre, ni s’autoriser à agir, en pensant que « ça s’arrangera » et « on est « éternel ».
En même temps, les moyens d’actions de la FED foirent, les uns après les autres, marquant une perte d’efficacité certaine et une perte de crédibilité, malgré des volumes de plus en plus importants.
Le président, lui agit en joueur de poker, comme il l’a fait en politique étrangère. Il fait un  plan de relance « pour voir », à 160 milliards de $.