Gazprom : hausse probable en 2008 du prix du gaz destiné à l’Europe

Putin_on_a_roll_2 Simple hasard de calendrier ou volonté plus que « maitrisée » de Poutine de retourner le couteau dans la plaie, juste là ou cela fait mal ?

Alors que les pays membres de l’Union Européenne viennent de montrer quelques divergences de points de vue, autour notamment du projet d’l’Union Méditerranéenne, cher à Nicolas Sarkozy, le patron du géant gazier russe Gazprom Alexeï Miller a annoncé vendredi que « le prix moyen du gaz russe vendu à l’Europe pourrait atteindre 400 dollars les 1.000 m3 en 2008 », là où les prévisions étaient de 310 dollars initialement.

« Le prix en Europe dépasse actuellement 370 dollars. Nous pensons que le prix moyen peut atteindre 378 dollars en 2008, voire 400 dollars« , a-t-il dit, cité par les agences russes, lors d’une rencontre avec le président Vladimir Poutine.

Gazprom tablait initialement sur un prix moyen de 310 dollars pour 2008, a-t-il rappelé. Cette hausse de tarifs est liée entre autres à la chute du cours du dollar, que le producteur compense en augmentant ses tarifs afin, selon lui, de maintenir son pouvoir d’achat.

Selon Alexeï Miller, cette mesure ne devrait pas avoir d’impact sur la hausse de la demande européenne en gaz. Si, selon ses informations, Gazprom a livré 151 milliards m3 de gaz aux pays de l’Union européenne en 2007, ses estimations pour 2008 s’élèvent à 157 milliards.

Le patron de Gazprom a par ailleurs souligné que les livraisons de gaz aux pays occidentaux s’opéraient actuellement sur la base de contrats à long terme, dont « beaucoup vont au-delà de l’horizon 2030 » et par conséquent « dans des conditions prévisibles et claires ».

Alexeï Miller a par ailleurs indiqué que son groupe allait très prochainement démarrer des négociations avec les pays d’Asie centrale qui lui fournissent du gaz (le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan) au sujet de leur passage prévu l’an prochain à des prix « européens« .

Ce passage « va exiger un dialogue assez sérieux, donc nous prévoyons de commencer immédiatement les négociations« , a-t-il dit. Selon lui, la décision de ces pays, annoncée mardi, est « définitive et ne sera pas modifiée ».  « Pour Gazprom, cela signifie que le prix du gaz qu’il achète pour lui-même va considérablement augmenter« , ce qui ne facilite pas sa tâche, a-t-il dit, avant de faire part de sa « compréhension » face à cette situation.

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(5 commentaires)

  1. Ne pensez vous pas que la mise en place d’une union commerciale avec les pays méditerranéens pourrait, en renforçant les liens des pays européens avec l’Algérie notamment, participer de la diversification des ressources en gaz de l’UE et donc à la sécurisation de son approvisionnement en limitant sa dépendance par rapport à la Russie?

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