USA : serrage de ceinture.

Images La défunte « classe moyenne » est invitée à se serrer la ceinture, tant est plus.
Dans ces conditions, prévoir une baisse de 50 % des prix de l’immobilier est surréaliste.
Si les prix et les salaires baissent de concert, c’est une non-baisse, pour qu’il y ait ajustement, il faut que les prix se contractent beaucoup plus que les salaires.
Et la liste des contractions s’avère longue :
– 1 000 emplois chez Morgan Stanley, dans ses activités de prêts immobiliers,
– 52 500 emplois dans le secteur financier en 6 mois,
– 74 000 emplois à la General Motors, conjugué à une perte de 38 milliards de $,
– 9 000 emplois chez Ford (à quand les « régie ford » et régie « general motors » ?).

Avec en prime, la satisfaction de se débarrasser des syndiqués bien payé de l’ UAW, pour des précaires mal payés.
Le « système Rohatyn« , appliqué à New-York en 1975, généralisé à l’ensemble du pays.
On a appelé cela, « les errements monétaires des années 1930 ».
Donc, il n’y a aucune chance qu’il y ait stabilisation des cours immobiliers, même à niveau très bas.
Henry Paulson juge inévitable que beaucoup de propriétaires redeviennent locataires, ce sera sans doute plus surement SDF.
En attendant, une nouvelle trappe à liquidités est en train de se constituer.
Les dépenses non vitales ou liées à l’immobilier baissent, les dépenses de survies augmentent, reflétant la flambée des cours du blé, du maïs, du soja, de la viande.
Quand au plan de relance du gouvernement, il servira le plus souvent à calmer (un peu) la surchauffe des découverts…
Pour l’immobilier, on peut réciter le de profundis…