Retournement de veste.

Images_4 Félix Rohatyn vient de retourner sa veste.
Bête noire de l’aile gauche du parti démocrate, Félix Rohatyn, vient en effet de découvrir la foi…
en FDR (franklin  Delano Roosvelt), icône de cette même aile…
et appel, devant l’ampleur de la crise, à …
un new deal.
Félix Rohatyn est un homme « très visible », et pour lequel, aucune douceur adressé aux banquiers n’était de trop, aucun recul de l’état providence inutile, aucune usine qui ne méritait d’être fermée et délocalisée.
On peut mettre à son actif l’abrogation en 1999, de la loi Glass-steagall de 1933, à la suite du lobby de citigroup.
Il est un des emblêmes de la période Clinton, et de la financiarisation, à outrance et jusqu’à l’ écoeurement, de l’économie américaine.
Pour ceux, qui ne l’aurait pas compris, la protection sociale est sécrétée dans les grandes crises, pour empêcher l’effondrement du système.
Bismarck pendant la « grande dépression » de 1873/1896, créa le système qui porte son nom, le grand bourgeois assez conservateur qu’était FDR, lui, sorti son pays de l’ornière où les banquiers l’avaient mis.
« avec le New Deal, Roosevelt a sans doute sauvé le capitalisme  « .

En réalité, ce qui est clair, c’est que l’économie ne redémarrera pas avec les interventions consistants à recouvrir d’argent les agents économiques supérieurs, banques, compagnies d’assurances, grandes entreprises.
Elles y ont accès, et cela n’a pas d’effet.
Ce qui a un effet immédiat, palpable et visible, ce sont les aides accordés aux catégories « à forte absorption », c’est à dire les plus gênés financièrement, le bas de l’échelle sociale, c’est à dire, à l’heure actuelle, pas mal de monde (80 % de la population).
Il faudra leur fournir un emploi correctement rémunéré et productif.
A cette condition seulement, on pourra, à terme, stabiliser le marché immobilier.