(5 commentaires)

  1. Gazprom entre dans le projet gazier iranien de South Pars
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    Cet accord semble mettre Total en difficulté. De plus, le géant russe et l’Iran se sont mis d’accord sur l’exploitation du pétrole dans ce pays.
    Gazprom, le géant russe du gaz, a obtenu, ce mardi 19 février, son entrée dans le projet gazier iranien de South Pars. Cet accord a été obtenu lors d’une rencontre en Iran entre Alexey B. Miller, directeur général du groupe russe et le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, annonce Gazprom. « Les deux parties se sont mises d’accord sur l’exploitation conjointe de deux ou trois blocs du gisement South Pars », selon le communiqué de Gazprom publié à Moscou.
    Total, engagé depuis des années dans des négociations sur l’exploitation de la phase 11 du champ gazier de South Pars, semble mis en difficulté. En octobre 2007, le ministre iranien du Pétrole avait indiqué: « si Total ne se manifeste pas [pour investir dans la phase 11 de South Pars], le contrat de gaz naturel liquéfié sera confié à des mains iraniennes ». Toutefois, Total est engagé avec Gazprom et le malaisien Petronas dans l’exploitation de deux phases de South Pars. Total a même été le premier occidental à exploiter, dès 1997, des parties du gigantesque gisement de South Pars.
    Par ailleurs, Gazprom évoque dans le communiqué « la participation de Gazprom Neft (la filiale pétrolière de Gazprom) à l’exploitation de pétrole en Iran », après un accord conclu entre les deux parties. Aucune autre précision n’a été fournie.

  2. Le prix du pétrole atteint 100,10 dollars pour la première fois
    Le prix du baril de pétrole est monté à 100,10 dollars, un record absolu, mardi à New York, à la faveur de craintes de diminution de l’offre de brut.
    Le baril de l’or noir a aussi établi un nouveau record de clôture, en terminant la séance à 100,01 dollars. Depuis sa cotation à New York, c’est la première fois que le coût du baril de pétrole finit une séance au-delà du seuil symbolique des 100 dollars.
    Cette nouvelle flambée des cours de l’or noir est due à une possible baisse du niveau de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) lors de sa prochaine réunion le 5 mars à Vienne, a expliqué Mike Fitzpatrick, analyste chez MF Global.
    L’Opep représente à elle seule environ 40% de l’offre mondiale de pétrole.
    Le baril de pétrole avait franchi le seuil des 100 dollars pour la première fois le 2 janvier, avant de monter jusqu’à 100,09 dollars le lendemain.
    Depuis cette date, les cours avaient amorcé un fort mouvement de repli sous l’effet d’une conjonction de facteurs, dont une possible entrée en récession de l’économie américaine, première consommatrice d’énergie mondiale.
    Un coup de froid à la croissance économique américaine serait préjudiciable à la demande en hydrocarbures, soulignaient alors les analystes.
    Mais le bras de fer entre le Venezuela et le géant pétrolier américain ExxonMobil a balayé ces inquiétudes, notamment après que Caracas eut menacé d’interrompre ses livraisons de brut aux Etats-Unis.

  3. Elisabeth,
    Pensez-vous réellement que la France ait les moyens de s’opposer à l’Iran?

  4. Je repondrai encore et toujours : EURODIF ….
    http://www.leblogfinance.com/2007/03/sarkozy_gaz_con.html
    donc NON !
    C’est un revirement de politique étrangère auquel se livre Sarkozy
    cf . voyage de Roland Dumas en Iran avant son élection.
    http://www.leblogfinance.com/2007/03/sarkozy_gaz_con.html
    Il semble guidé par sa volonté de préserver les interets des USA et d’Israel, avant ceux de la France et des citoyens qui pourraient être confrontés à des vagues d’attentats, ne l’oublions pas …

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