Le riche comté d’ Orange voit sa situation se dégrader.
Déjà mis en faillite il y a quelques années, pour avoir trop joué aux sous, dans des mécanismes hasardeux, c’est à la crise immobilière qu’il doit sa déconfiture actuelle.
Impayés, récession, chute des prix de 20 %, conduisent les habitants à faire leurs courses au hard-discount, et à se désespérer devant les factures d’essence, de fioul et d’énergie en général.
Les vagues de saisies dévaluent l’ensemble des valeurs des maisons, jusqu’à devenir LA référence.
Les banques ne veulent pas renégocier les prêts.
Elles jouent la politique du pire en attendant l’aide gouvernementale.
Les clients piégés jouent, eux aussi la politique du pire. Les 150 milliards de cadeaux fiscaux du gouvernement devraient d’ailleurs surtout servir à calmer quelques comptes en banque trop dans le rouge, et ensuite… à payer l’avocat qui fera mettre les citoyens en faillite.
Certains d’ailleurs, n’attendent même plus et abandonnent allègrement leur bien.
La crise jette ses métastases vers le haut de l’échelle sociale, et le fait que le comté d’Orange soit touché est la meilleure preuve que la crise est passé des subprimes à l’ensemble de l’immobilier.