Le monde occidental s’est saoulé de paroles, de bla-bla, de narcissisme après 1991.
Il a cru qu’il avait gagné, alors que c’est l’autre qui avait perdu, et en même temps, il n’a pas vu arrivé le danger.
Le danger, c’était que le monde russe et chinois s’était débarrassé de ses boulets et de ses chaines, qui les plombaient économiquement.
La vision immobilière n’échappe pas à la règle.
Désormais, oui, certains admettent, ou, ça peut baisser, un peu, 10 %, non 30 % dit l’autre, enfin, pas plus de 50 concède le dernier.
Le seul paramètre qui n’est pas pris en compte, c’est la possibilité d’effondrement.
« Les Etats-Unis vont revivre Les Raisins de la colère, et il n’y a aucune raison pour que l’Europe ne soit pas touchée « .
Le système était tellement génial qu’aucun des importants n’a vu qu’il dysfonctionnait, de plus en plus, et de plus en plus rapidement.
Le gouvernement des états-unis( la banque Goldman sachs) vient de chiffrer les pertes liées au crédit à 330 milliards en 2008.
Plus du double de 2007. Et une contraction de la capacité de prêt 10 fois supérieure.
En même temps, on revient à la déflation Laval, et aux errements monétaires des années 30.
On n’a rien de mieux à demander que des serrages de ceintures, encore et toujours, trop benêts, et trop limités intellectuellement pour voir qu’on accroitra encore la crise.
« il est certain que la France devra entreprendre des efforts de consolidation supplémentaires à ceux qu’elle envisage actuellement, estimant que cette dernière ne peut agir seule contre l’avis de tous les autres « .
Monsieur Juncker a atteint le dernier degré de la stupidité : le panurgisme.
La crise immobilière, financière devient politique.
Nos hommes politiques ont modifiés la constitution pour adopter le traité de Lisbonne, en même temps que se profile une crise européenne générale.
D’un autre côté, si c’est le retour de la crise de 1929, il ne faudrait pas oublier que le nazisme et le fascisme ont pris leur essor à partir de ces années-là… Que du bonheur en perspective.