Subprime : les banques japonaises pas épargnées

Yen
L’internationalisation de la crise des subprimes se confirme. Les victimes ne se trouvent pas qu’aux Etats-Unis et en Europe. Le secteur bancaire japonais fait à son tour les frais de la crise. Mitsubishi UFJ, Mizuho Financial, Nomura Holdings, Sumitomo Mitsui ou encore Shinsei Bank essuient toutes des pertes sur les neuf premiers mois de l’année. Les pertes ne sont toutefois pas de la même ampleur qu’UBS, Merrill Lynch ou Bank of America.

La palme revient à Mizuho Financial, dont la perte s’élève à 345 milliards de yens (2,2 milliards d’euros). La deuxième banque nippone vient d’émettre son deuxième profit warning de l’année et n’escompte désormais plus qu’un bénéfice de 480 milliards de yens (soit une chute de 22% sur un an), contre 650 milliards initialement prévus.

Mitsubishi UFJ ne fait guère mieux : la première banque japonaise évalue ses pertes dues aux subprimes à 55 milliards de yens, soit 355 millions d’euros. Avec une chute de son résultat net de 54% sur les neuf premiers mois l’exercice 2007-2008, Mitsubishi UFJ table désormais sur un bénéfice annuel en baisse de 32%.

De son côté, Nomura Holdings accuse une lourde baisse ( – 71%) de son bénéfice au troisième trimestre, et ce même si le groupe de services financiers a considérablement réduit son exposition aux subprimes. Nomura s’était retiré du marché américain des titres de créances hypothécaires résidentiels après y avoir perdu la bagatelle de 105 milliards de yens.

Enfin Shinsei Bank, seule grande banque japonaise à être sous contrôle étranger, n’est pas épargnée pour autant. Le groupe a provisionné 70 milliards de yens pour faire face à la crise.

Un commentaire

  1. J’adore comme ca relire certains vieux articles. Le Yen aujourd’hui est une bonne devise.
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