Province : la fête est finie en 2007

8888766761. PAP explique, et un peu du bout des lèvres et par mail, à tous ses « abonnés », que la fête est finie. « Une activité moins frénétique, la fin des hausses de prix à deux chiffres : l’immobilier en a terminé avec l’euphorie des années 2000-2006. Un retour au calme qui a de fortes chances de perdurer cette année. » « Dans l’ancien, certaines villes qui ont beaucoup construit ces dernières années pourraient connaître une diminution des prix. »

Source PAP, Marché : retour au calme en 2008 Et voici deux exemples concrets de baisse en province :

2. DL, GRENOBLE Après 14 ans d’emballement inflationniste, les prix de l’immobilier ont baissé et plouf !

« On n’y croyait plus: à Grenoble, les prix de l’immobilier ont baissé de 0,5% sur l’année 2007 ! Importante nouvelle que celle-ci, tout juste tombée des tablettes des agents immobiliers isérois réunis au sein de la Fnaim. Il est vrai qu’on l’attendait au tournant, dans la continuité du mouvement de décélération progressive de l’inflation immobilière de ces derniers mois, en France comme en Isère. Il faut dire, au… crédit des incrédules, que notre département avait profondément inscrit son inflation parmi les plus galopantes de tout l’Hexagone: pour les seuls appartements, +72,4 % de hausse en quatre ans en Isère et +11% sur la seule année 2006 pour Grenoble ! »

3. TOULOUSE – Immobilier. Un marché en plein marasme

« Un marché en plein marasme Depuis l’été 2007, les acheteurs ont tendance à se raréfier et les vendeurs sont inquiets. De nombreux promoteurs, confrontés aux budgets de plus en plus serrés des ménages, aussi. Toujours selon les notaires, pour la plus grande partie de l’année 2007 (les chiffres seront affinés en mars), les prix de vente des appartements anciens ont augmenté de 7 % ce qui place Toulouse en 7e position nationale. Le plus étonnant, c’est la chute énorme de demande de la part des jeunes couples, les primo accédants, pourtant concernés par les mesures fiscales. »

Et dans votre région ? Témoignez SVP !

La note sur la Caisse d’Epargne, vous l’aurez demain…

La chute de l’immobilier neuf (ventes & mises en chantier)

Province : la fête est finie en 2007

New York Times : la baisse de l’immobilier US est brutale

(5 commentaires)

  1. les nouveaux chiffres de l’INSEE viennent de sortir, les demandes de neuf sont au plus bas depuis 1999 !!!
    Demande de logements neufs à acheter : la demande continue de s

  2. bonsoir, Marie,
    Quand tu dis que PAP annonce cela du bout des lèvres, je suis d’accord. Chaque fois que je reçois le bulletin mensuel PAP, j’ai la nette sensation qu’ils n’ont pas envie de reconnaître que le marché baisse. C’est truffé d’euphémismes et j’ai le sentiment qu’ils ne veulent pas décourager les vendeurs. Pourtant, informer les vendeurs que le marché n’est plus à la hausse mais bien à la baisse aiderait ceux-ci à comprendre qu’ils ne peuvent plus mettre leur bien à un prix déraisonnable, ce qui est souvent le cas dans PAP. Et donc, cela les aiderait à vendre…. PAP et beaucoup d’autres (AI et notaires) ont peut-être oublié que, pour qu’il y ait une transaction, il faut un vendeur ET UN ACHETEUR.

  3. Merci pour les chiffres, ils sont tombés à point, alors que je m’apprêtais à vous communiquer les chiffres du neuf, mais pas les stocks, mais les mises en vente.

  4. Le système déconne à plein tubes depuis cet aprèm.
    Je n’arrive pas à publier de note correctement.
    Freya : PAP parle comme la FNAIM il y a qq mois, car cette dernière est plus franche dans ces propos. Ils ont « raison » de tourner autour du pot, car le français moyen non-averti ne décèle pas de problème majeur dans ce discours très soft.

  5. Ici au pays basque, dont on disait jusqu’à présent que les prix ne feraient que monter (mer, futur tgv, installation d’espagnols voisins où l’immobilier par ex à San Sebastian est encore plus cher) c’est la grande stagnation.
    Je suis de près le marché depuis un bon moment (nous cherchons, sans encore acheter tant les biens sont surestimés) et parle avec des propriétaires et agences. Les premiers ont actuellement du mal à accepter qu’ils ne trouvent pas (plus) preneur.
    Certaines maisons sont à vendre depuis …. deux ans ! Mis à part ces cas de prix tellement exagérés (qui relèvent du « délire ou du n’importe quoi ») et sur un secteur que je connais bien autour de Bayonne (un seul exemple parmi d’autres, sur le site d’une grande enseigne mais les autres agences c’est pareil) quasiment plus aucune maison ne se vend. Même celles qui seraient à des prix (plus) accessibles restent à la vente. Une agence m’a dit fin décembre 2007 : « seuls les biens à partir de 1 million d’euros partent sans discuter le prix ». Voilà, si cela est vrai, la réalité du marché.
    Bref l’immobilier au pays basque commence à être sérieusement « en panne », comme dans bien des régions.
    Bonne journée à tous

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