La crise immobilière, en ce début d’année déborde largement de l’immobilier.
Tout d’abord, c’est aussi, avant tout une crise financière, mais son impact sur l’économie réelle et l’économie en général devient palpable.
Le chiffre des créations d’emplois aux USA est absolument ridicule en décembre : 18 000. Déjà, en novembre (115 000), il était bas, surtout rapporté à la population active, et à la superbe croissance officielle claironnée pour le troisième trimestre.
Ramené à la population active (150 millions de personnes), cela représentait… 8 pour 10 000…
Le décompte est le suivant :
– construction : – 49 000 (sachant que les premiers virés sont les sous traitants, et les travailleurs non déclarés, donc, non décomptés),
– industrie : – 31 000,
– commerce de détail : – 24 000. Soit un total net de destructions d’emplois de 104 000.
Pour les créations, on compte :
– la fonction publique : 31 000,
– l’enseignement et la santé : 44 000,
– et au total 122 000.
Les bourses ont assez fortement baissé, et le dollar a eu une faiblesse.
C’est un total de 200 000 emplois qu’auront perdus les états-unis dans l’immobilier depuis le pic d’ août 2006.
Sachant que les premiers sacrifiés sont la sous-traitance qui voit se réduire les chiffres d’affaires et les revenus, sans forcément réduire le nombre d’emplois, et le travail clandestin, florissant partout dans le monde dans ce type d’activité.
Mais il ne faut pas oublier que, vue la taille du marché du travail, la marge d’incertitude est supérieure à 100 000. Mais le là est donné. C’est surtout la fonction publique qui crée les emplois.