On me dit un peu pessimiste ? De prédire la fin du monde. Je préfère prédire la fin D’UN MONDE.
D’ailleurs autant laisser Marc Fiorentino le faire : pour lui l’année 2008, sera l’année du krach chinois, pays dans un état de délabrement avancé, masqué par une façade flamboyante (ça doit être le tic actuellement).
Mais on peut rajouter quelques stigmates à la crise chinoises : problèmes alimentaires (sinon famines), approvisionnements en énergie complètement défaillant, jacqueries dans le plus pure style médiévale et « incidents de masses » (insurrections de plus en plus violentes) à une cadence même plus journalière, mais à chaque heure, (plusieurs fois) approvisionnement en eau de plus en plus problématique.
Et pour les problèmes d’une économie de marché, rajoutons, sur-investissement manifeste (4 fois les capacités du marché mondiale pour le jouet), sur-épargne, marché interne défaillant, bulle immobilière tout aussi importante qu’en occident.
En bref, si certains pensent que les « économies émergentes » vont pouvoir prendre le relais de croissance du monde occidental, leurs illusions risquent d’être vite détrompées.
En clair, dans l’économie de l’offre et de la demande, il faut mener conjointement l’offre ET la demande, et disposer d’un encadrement réglementaire qui évite les crises. C’ était le leg de la crise de 1929.