Découplage ou mondialisation ?

Fontaine_de_fortune …Il faut choisir. Une Asie soit disant « en pleine forme », une Europe anémiée, une Amérique malade, une Amérique latine convalescente, et même une Afrique confiante, sans compter, un moyen orient digne des mille et une nuit…
Quand à Stephen Roach, il pose le problème clairement : Vous ne pouvez pas parler à la fois de mondialisation et de découplage, vous devez choisir.
En effet, le conte pour enfant, c’est de dire que l’immobilier est découplé de la finance, la finance de l’économie et de l’industrie.
La mondialisation a conduit des pays à se spécialiser dans la consommation, d’autres dans la production.
1200 milliards de déficits pour les uns, l’excédent pour les autres ?
Et ils ne seraient pas liés ?
Dans un de mes articles, j’attirais l’attention du poids de l’immobilier dans le cours des métaux, et donc des valeurs minières. Seuls les ignorants et les idiots peuvent croire que certains pays vont traverser la crise sans tanguer furieusement.

D’abord les pays de monoculture : le Chili, la Zambie et leur cuivre, malédiction à la hausse, malédiction à la baisse.
Si l’or retrouve une noblesse, l’autre métal noble, l’argent va être plombé par ses usages industriels.
Les exportations chinoises vers les USA piétine, de même que l’endettement des zétazuniens, les faillites personnelles prennent, là bas, un caractère cataclysmique (plus 40 % en une année).
Mais la solution est claire et limpide : régulation stricte des banques, « le royaume uni a besoin de produire et d’exporter plus, le royaume uni, mais pas seulement, et dans tous les cas, la mono-industrie, fut elle la city, n’est pas tenable.
Le libéralisme économique est la stagnation (paul Bairoch) et le triomphe de l’aristocratie (E.todd), le protectionnisme est synonyme de croissance (Bairoch) et de démocratie (Todd).
L’indépendance des banques centrales est idiote, la fontaine de la fortune n’existe pas, et quand on va trop loin, il ne faut pas s’étonner de réveiller l’extrémisme politique.