Certains se font de lourdes illusions.
Ils pensaient que la crise venant, tout passera comme mesure.
Mais parait un autre pouvoir, celui des juges. C.A Boyko de Cleveland a déjà donné le « la », et une crise comme celle des subprimes va donner énormément de travail. Aux juristes.
Effectivement, il est dur d’accepter une perte de valeur.
Politiquement le pouvoir en place paiera l’addition.
La descente aux enfers de la cote de popularité de deubeuliou, par exemple, n’est pas due qu’aux échecs extérieurs.
Mais d’autres seront amenés à la régler.
Car bien des profiteurs ne sont pas disparus sous terre. Ils continuent à vivre, et certains devront justifier leur bonne foi. Et il y aura besoin de boucs émissaires. C’est un processus largement commencé aux USA, où l’esprit procédurier est proverbiale, mais pas seulement.
En effet, un certain nombre de banques ont du faire appel à des fonds souverains venus de l’autre bout du monde, pour éponger leurs pertes.
Cela, bien sûr dévalue d’autant la valeur du capital ancien, et les actionnaires ont du trouver saumâtre les pertes ramassées.
« Nous allons enquêter pour savoir comment ces énormes dépréciations ont pu se produire ».
Les responsables devront se justifier, et leur intérêt profond est d’être légalement inattaquable.
La décision du juge Boyko prouve que toute prudence a été abandonnée, et que des procédures simples n’ont pas été appliquées.
Bien entendu, au niveau bancaire, on devrait se retrancher derrière son incompétence.
En réalité, les déboires juridiques qui commencent en Europe par UBS devraient donc massivement s’étendre en Europe.
En même temps les victimes de certains dispositifs comme les de robien, devraient aussi voir rouge.
Si nos dirigeants s’imaginaient que des millions de personnes qui ont perdus de l’argent dans des opérations immobilières, bancaires, ou d’assurance vont prendre cela avec un grand sourire, il faut tout de suite les détromper.
Il sera incontournable qu’il y ait des sanctions.