Voilà le nouveau petit père des peuples selon le financial times : Jean Claude Trichet, et n’ayant absolument pas peur des mots dans le léchage de derrière, « puits de science cultivé maniant d’une main sûr le gouvernail financier de l’Europe »..
On peu rajouter aussi « Etoiles de justice, abîmes de science, miroir de vérité »,
mais aussi « lumière (clignotante) et phare de l’humanité (sauf celle qui est souffrante),
ou encore possédant » la pesanteur du plomb », « la dureté du fer »,
pour en revenir au texte : « La vitesse avec laquelle la BCE a réagi et sa constance (…) ont vraiment été impressionnantes ». Cela souligne le vrai point.
L’argent est illimité pour secourir les banques, en gros pour le 1 % le plus riche, mais n’est pas destiné aux salariés, pour eux un serrage de ceinture sans limite.
Le succès de la politique de super-jean-claude-nouveau-petit-père-des-peuples, est à l’aulne de l’explosion de la dette publique française, passant de 1200 milliards de francs début 1990 à 1200 milliards d’euros aujourd’hui, pour la croissance européenne la plus molle de la planète.
Il faut s’y faire donc : il n’y a rien de plus bête, de plus conformiste, et de plus courtisan qu’un banquier.
Bien sûr, la tempête est venue d’on ne sait où, et super-jean-claude-nouveau-petit-père-des-peuples, n’est absolument pas responsable de la crise immobilière.
La planche à billet n’a absolument pas fonctionner de façon délirante depuis son entrée en fonction, et il apparait comme le véritable dirigeant du monde occidental depuis la rentrée en ermitage de son saint prédécesseur, l’ex-président du soviet des banques alan Greenspan.
Je remercie Voltaire pour sa contribution, et m’excuse auprès de Christophe pour ce sujet qu’il avait déjà traité, mais je n’ai pu résister au plaisir.
En effet, un pouvoir infaillible et insanctionnable, en droit politique, cela porte un nom, soit une théocratie, soit une dictature néo-stalinienne (c’est la même chose).
On y a droit au même culte de la personnalité, et à la même faillite économique.