Le système reposant sur la demande est en train de s’effondrer.
Les revenus du travail diminuent, la précarité augmente, et on retombe sur le vieux problème capitaliste, la crise du débouché.
La spéculation, notamment immobilière a remplacé l’investissement productif, les profits augmente, l’investissement qu’il était censé assurer diminue, et la part des profits distribués augmente.
Pour le moment, le système n’a tenu que par un endettement croissant. Endettements des états, endettement des ménages. Et pour endetter le ménage au maximum, quel meilleur moyen que l’immobilier. Endetter pour une voiture, de la consommation, cela ne va pas chercher bien loin au total, mais endetter pour l’immobilier, la dépense d’une vie, c’est géant, gigantesque, et a donné les résultats que l’on a vu depuis 2000.
Seulement la montagne de dettes accumulées ne sera jamais payée. D’une manière ou d’une autre, il faudra que cet argent s’évanouisse.
Loin de remédier à la crise, les « mesures » notamment Sarkozy, Chirac et Bush, n’aggravent que la crise.
Sous prétexte « d’équilibres », ils remettent en cause les acquis de Beveridge, Keynes et ford.
Assurer de la sécurité sociale, des hauts salaires, des retraites, c’était non seulement humaniser mais rendre viable le système.
Pour rendre viable le système, nos grands pontes avaient imaginés la bulle immobilière.
Maintenant, elle est cassée et crevée.
L’endettement devra diminuer.
Quelquefois par remboursement, le plus souvent par faillite.
Mais rien n’est éternel, et les crises passent.
Pourvu que les gouvernants choisissent leur peuple plutôt que la ploutocratie.
Kirchner a pris les rênes de son pays dans un contexte difficile.
Il faut croire que ses électeurs ont été satisfaits. Et il n’est pas le seul dans le monde.
Mais ce genre de dirigeants sont appelés « dictateurs » et « populistes ».
Parce que ce sont des hommes qui goutent plus le pouvoir que l’argent ?
Et souvent ont un mépris souverain pour ces bourgeois qui ne pensent qu’à ça ?
Photo : service de presse du premier ministre.
Tu as oublié « Les patrons sont des voyous, ils nous exploitent, ils nous spolient… »