Il n’y a pas à dire, dans la préparation des catastrophes, certains s’en donnent la peine, d’une manière approfondie et totale.
Ce petit cours d’eau, par exemple, est capable de se multiplier, et de transformer une plaine de 400 à 500 hectares en mare au canard.
La zone est désormais inconstructible (ou du moins le peu qui n’a pas été bâti), et néanmoins, presque entièrement urbanisée, mais il y aura une circonstance aggravante.
En effet, sur le côté droit de la photo, il y a une zone non urbanisée (pré et terrain de football), qui pourrait servir de vase d’expansion.
Et bien pas du tout. Cette zone insignifiante est protégée par un mur de béton, banché, armé, et en face, sur le côté urbanisé, d’un simple mur de moellon, avec des joints de dilatation, qui se sont… dilatés (des espaces de l’ordre de 1 cm sont apparus.
La consistance du mur, les espaces, feront que l’espace sauvage ne sera pas inondé en cas de crue moyenne, mais la partie habitée, si…
Bien sûr, en cas de crue très importante, les deux parties seraient noyées.
Mais le premier vague de la crue serait déviée, quand même sur la partie habitée… Avec les conséquences que l’on peut entrevoir…