Une simple vanne de faible valeur est en train de faire exploser le pib en France.
Des modèles importés de Chine, ont le bon goût de se couper en deux, en cette période de remise en route des chauffages, et ce, avec des taux impressionnants de défaillances.
La panne est très simple, elle concerne des vannes femelles, raccordées aux tuyaux filetés, avec pâte à joint et filasse.
C’est la dilatation de la filasse et de la pâte à joint qui provoque la cassure. C’est dire la qualité intrinsèque du produit.
Pour le moment, grâce à cette politique habile, on obtient avec 100 zeuros d’importations de vannes, des majorations de pib de l’ordre de 20 000 zeuros, consécutifs aux dégâts, réparations, expertises, procès, etc…
Quand on vous dit que la mondialisation, c’est génial, vous faites du pib, avec rien du tout.
Pensez à tout ceux qui n’ont pas la chance de devoir remettre en état leur appartement, leur maison, et qui devant l’ennui qui les guette chez eux, n’ont que le désespoir de ne rien faire !
le pib n’est pas terrible comme indicateur de bien-être économique (il n’a pas été créé pour ça) mais n’est pas catastrophique à ce point :
la réparation des dommages liés à des accidents/des catastrophes ne fait, éventuellement, augmenter le pib que passagèrement. Quand les dégats sont réparés le PIB retrouve sa valeur passée. Pour qu’il y ait hausse il faut que les facteurs de production (travail et capital) employés à la réparation soient inemployés en temps normal (si l’accident n’avait pas eu lieu). Sinon pénurie de moyens de production ailleurs, hausse des prix… et le PIB réel (celui dont on parle dans les journaux) n’augmente pas.
L’importation de produits chinois defectueux ne provoquera une hausse durable du PIB français que si les entreprises concernées par la réparation jugent que ces importations vont continuer suffisamment longtemps pour qu’il soit rentable d’investir et d’embaucher de nouveaux collaborateurs (de préférence préalablement au chomage pour ne pas créer de tensions inflationnistes sur les salaires), qu’elles se fassent suffisamment concurrence pour que les prix restent contenus et bien-sûr que les victimes ne diminuent pas leurs autres dépenses à la hauteur des coûts de réparation (donc puisent dans une épargne, là aussi préalablement…)
Dans ce cas le niveau de production augmentera, non pas pour améliorer le bien-être matériel mais pour faire face au « fléau » des importations de mauvais produits.