La mort par la titrisation.

EmpruntrusseUn titre n’est pas une propriété immobilière. « They own nothing ! »
Le processus de titrisation devait aller vite et bon marché, éliminant toute trace écrite d’un bout à l’autre de la chaine.
Le dynamisme version sarkozy et USA quoi.
Or s’il y a bien une chose qui réclame un écrit cohérent, c’est la propriété immobilière, on doit remonter aussi loin que possible.
Les sociétés se sont débarrassées de leur titre de créance, sans transmettre la garantie.
Non seulement ça. Mais en plus, la duplication de la dette hypothécaire n’était pas limitée.

Un cas classique de cavalerie financière. Avec 1 on peu crée 2, 3 ou 4…
Cerise sur le gâteau, la dite titrisation faisait refiler des créances US, à des détenteurs étrangers, souvent les plus gros possesseurs.
Là aussi, on peut voir la portée de l’arrêt du juge Boyko. C’est une mesure extrêmement nationaliste.
Les créanciers étrangers déboutés, les débiteurs américains rassérénés, les dettes, évaporées…
En effet, ce n’est pas une « true sale » et « the securizations would have fallen ».
Non content d’être gourmands, nos amis banquiers étaient d’une rare incompétence.
Il ne faut pas les surestimer.

(2 commentaires)

  1. Cette décision implique également un sursaut national (nationaliste?). Exit les capitaux étrangers qui veulent nous exproprier. On en est plus à une incoherence près au royaume du liberalisme made in US.
    Quand à nos voisins UK, je crois que leurs contribuables ont payé 30 MDS d’euro l’addition de la Northern Bank. A ce rythme on va finir en France par passer, en Europe, pour les nouveaux neo-liberaux.

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