Article dédicacé à Benjamin, qui a soulevé la question tout-à-l’heure (dans les commentaires). « Je ne sais pas si vous regardez l’information économique en général, mais il semble que les producteurs de pétrole ont beaucoup de mal a assurer leurs quotas. Certains disent même que le pic pétrolier est atteint. J’avoue que je me renseigne depuis plus d’une année sur ce sujet, et les chiffres ne sont pas très optimistes. » Voici une partie de la réponse, celle du monde. Je dors dessus, et je donne mon avis demain matin.
Oui, je suis de près ce sujet, comme de nombreux lecteurs du blog,sujet pas très gai. Nous avions déjà débattu sur le sujet à de nombreuses reprises. « La moitié des réserves pétrolières seraient épuisées », a titré Le Monde, hier il mse semble. Source : Le Monde, La moitié des réserves pétrolières seraient épuisées
J’ai lu ce week-end deux articles sur le pétrole, le premier nous explique que le pic pétrolier est déjà derrière nous et que les réserves ont été surestimées, et le second celui de Libé que je vais poster demain dans les commentaires, que l’on prévoit la dernière goutte de brut en 2150. C’est demain ! Je suis très sceptique sur la mise en place des énergies nouvelles.
« Le pic pétrolier, le moment où la moitié des réserves de brut de la planète ont été épuisées, aurait été atteint en 2006. L’extraction de l’or noir serait désormais sur une pente déclinante de 3 % par an, et les compagnies n’extrairont plus que 39 millions de barils par jour en 2030 (contre 81 millions aujourd’hui). Telle est la principale conclusion, alarmiste, des experts d’Energy Watch Group (EWG) – créé par le député Vert allemand Hans-Josef Fell – dans un rapport publié à Londres lundi 22 octobre.
Pour les scientifiques d’EWG, les réserves prouvées (exploitables et rentables aux coûts actuels) ne sont pas, contrairement aux estimations officielles, de 1 200 milliards de barils mais de 854 milliards. La différence est imputable aux cinq grands producteurs du Moyen-Orient : Arabie saoudite, Iran, Irak, Koweït et Emirats arabes unis. Ils ne posséderaient pas 630 à 710 milliards de barils, comme l’affirment les plus optimistes, mais seulement 340 milliards. »
L’immobilier et la nouvelle « ère énergétique »
La moitié des réserves pétrolières seraient épuisées
Immobilier : vous n’avez pas d’argent, mais vous pouvez acheter (PAP)
Libération : «On prévoit la dernière goutte de brut pour 2150»
Jean-Luc Wingert, ingénieur.
Proche de son record historique de 1980 (101 dollars en monnaie constante), le baril de brut flirte aujourd’hui avec les 90 dollars. Jean-Luc Wingert, ingénieur en énergie et développement, auteur de La vie après le pétrole, analyse cette évolution.
Quelles sont les raisons de l’envolée du prix du pétrole ?
Des facteurs conjoncturels tendent le marché. Sur le plan géopolitique, ce sont les tensions actuelles à la frontière de l’Irak et de la Turquie, et aussi au Nigeria. Si demain on entre en conflit avec l’Iran, cela peut accélérer la hausse du cours. L’effet monétaire de la dépréciation du dollar joue aussi, puisque le pétrole est la plupart du temps facturé en dollars. Par ailleurs, les investisseurs voient les prix augmenter, ce qui favorise la spéculation. Celle-ci est en fait due à une tendance plus lourde : le pic de production de pétrole, prévu pour 2015 (avec une marge de plus ou moins cinq ans).
ca me rappelle un film : »mad max »
en tout cas vu le retard qu’on a prix pour anticipé la fin du petrole et le frein que met les sociétés pétrolieres pour passer a autre chose que le petrole ca sent la fin de la moitier de l’humanité : chute des rendements agricole , chute de l’economie …
bonne chance a tous !!!
Pendant la derniere guerre, les allemands fabriquaient de l’essence synthétique sans recourir au pétrole dont les tuyaux étaient coupés depuis longtemps par les alliers.
Leurs usines, construites tres vite (2 ans), marchaient drolement bien et produisaient des millions de litres de carburant. Un jour je vous montrerai les photos qu’a pris en douce mon grand-pere, travailleur forcé, sur une de leur usine implantée au coeur de l’allemagne.
C’est impressionnant !
Ca s’est mal finit parceque les raffineries ont été rasées, comme le reste d’ailleurs, par des milliers de B17, Liberator et Lancasters de l’époque. Heureusement pour nous d’ailleurs.
Tout ça pour dire que la fin du pétrole n’est pas la fin du monde. Il y a longtemps qu’on sait fabriquer des carburants de substitution. Seulement nos amis les pétroliers, états dans les états, n’ont pas envie de passer la main. Le vrai problème est la et par ailleurs.
Alors le litre de 98SansPlomb à 1,50
Barodine: »Seulement nos amis les pétroliers, états dans les états, n’ont pas envie de passer la main. Le vrai problème est la et par ailleurs. »
« Alors le litre de 98SansPlomb à 1,50
les compagnies petrolieres investissent dans le renouvelable et le feront de plus en plus…le vrai probleme n’est pas ce que veulent ou deviendront ces societes mais bel et bien quel societe se construira sans petrole et la c’est l’affaire de tous maintenant now tout de suite!
En effet Marie, je venais de lire un article sur cette réunion à Londres. Je trouve tout de même un peu extrèmiste.
J’ai par contre un certaine confiance envers l’ASPO (http://aspofrance.org/aaaccueil.shtml)
Leurs analyses sont très bien faites.
Après, il ne faut pas jeter trop vite la pierre sur les pétrolières. Elles sont la source de nombreux maux, mais les pays producteurs et gouvernements de nos pays sont aux moins responsables de cet état de fait.
Malheureusement, je pense qu’avant le milieu de ce siècle, de gros confits voient le jour…
Si l’homme n’avait pas découvert le pétrole, nous n’en serions sans doute pas à nous demander quel sera l’avenir pour nos enfants.
La faiblesse du dollar, monnaie d’échange du pétrole, contribue à cette spirale inflationniste puisque les producteurs, pour préserver leur pouvoir d’achat, exigent des prix supérieurs à mesure que le billet vert faiblit.
« ca me rappelle un film : »mad max »
en tout cas vu le retard qu’on a prix pour anticipé la fin du petrole et le frein que met les sociétés pétrolieres pour passer a autre chose que le petrole ca sent la fin de la moitier de l’humanité : chute des rendements agricole , chute de l’economie …
bonne chance a tous !!! »
En ce moment, c’est ma vision. J’assume. Je vais vous en dire plus bientôt.
L’homme n’a fait que découvrir le pétrole, mais il n’a pas à le fabriquer, il doit juste l’extraire. Le remplacer, c’est autre chose !
Borodine, le problème n’est pas de savoir fabriquer du pétrole à partir d’autres choses, mais d’en fabriquer les quantitée colossales que nous consommons chaque jour, d’avoir une source d’énergie de remplacement dont les quantitées disponibles soient à la hauteur de cette consommation.
Ou bien d’adapter notre société à une consommation d’énergie réduite par 5 ou par 10.
Même produire de la nourriture avec les rendements actuels, donc engrais (fabriqués à partir du pétrole), engins agricoles, etc. est extrêmement dépendant du pétrole et les rendements risquent de s’écrouler le jour où l’on en manquera.
Le nucléaire n’est pas la solution de masse nécessaire, nous consommons déjà chaque jour plus d’uranium 235 qu’il n’en est extrait, la différence provient des stocks militaires de la guerre froide. Si tous les pays multiplient les centrales, les stocks restant fonderont à vue d’oeil. La seule solution pour gagner du temps serait les surgénérateurs type super-phénix qui fabriquent de l’uranium 235 à partir d’uranium ordinaire, encore faudrait-il que le système soit efficace.
Si la transition technologique n’est pas prête dans les temps (pile à combustible, fusion…), il est possible que nous vivions le grand retour du CHARBON. Associé aux autres solutions d’appoint : nucléaire, solaire, éolien…
Organique, permettant les mêmes usages que le pétrole, pas cher, des réserves en profusion, polluant à souhait. C’est l’investissement d’avenir pour n’importe quel brevet limitant les rejets et améliorant le rendement.
Bravo jmsdep et thx1139, merci pour votre éclairage, il y a un pb de quantité à produire pour les milliards d’humains.
Le risque de retourner vers un monde sans énergie est grand.