Immobilier : vers une augmentation durable du prix du crédit

055« La nécessité de se refinancer sur les marchés va accroître structurellement le coût des crédits immobiliers. »

« Selon l’Observatoire crédit logement CSA, les taux ont augmenté de 15 points de base chaque mois depuis mai pour atteindre 4,5 % en septembre. Et le mouvement va se poursuivre. D’après un sondage de la Banque de France, plus de 50 % des banques s’attendent à ce que la crise entraîne un resserrement de l’offre de crédit, principalement sous forme d’augmentation des marges.  » Les taux des crédits immobiliers offerts aux clients ont progressé moins vite que les taux de marché, défend Alain David, directeur financier du Groupe Banque Populaire. Il y aura un rattrapage. Les taux longs diminuent tandis que les taux des crédits poursuivent leur augmentation. » Source : Les Echos, Immobilier: vers une augmentation durable du prix du crédit

Comme je l’ai déjà signalé, les banques n’ont pas répercuté la hausse des taux sur leurs clients, pas toute la hausse. Et pour la première fois on a écrit noir sur blanc qu’il y aura « un rattrapage.

Attendez-vous à une nouvelle hausse des taux dans les jours qui viennent.

Par ailleurs, la BCE devra composer avec la baisse de l’immobilier, de l’investissement dans les entreprises freiné par le renchérissement du crédit et l’inflation galopante.

D’autant plus que le pétrole flambe : Pétrole: nouveaux records historiques à Londres et à New York, en plus du prix des denrées alimentaires et des matières premières.

De toute façon le système bancaire reste fragile : Economie/crédit : « le système financier reste vulnérable à de nouveaux ajustements », estime la Banque d’Angleterre« .

(3 commentaires)

  1. Le crédit immobilier est le produit produit permettant à une banque d’attirer de nouveaux clients (qui sont clients d’autres banques). Il faut le voir comme un produit d’appel. Cette activité est parfois même déficitaire dans certaines banques. Les banques se rattrapent sur les comptes courants, les frais et les services.

  2. C’est vrai gringo, mais désormais vu le risque de moins value les banques vont monter leur marges, pour compenser les pertes avec les bénéfices.
    CQFD
    Cdlmt, M

  3. Sans compter que des clients endettés jusqu’à l’os dans des crédits immobiliers déraisonnables ne sont finalement pas des clients très intéressants : pas d’épargne, plus de possibilités de nouveau crédit, compte quasi à zéro voire débiteur en permanence, d’où réclamations, problèmes, litiges, nécessité d’une surveillance accrue…

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