Chauffage électrique en France.

ImagesLe chauffage électrique en France représente 36 % du parc global, la moitié du parc européen et 10 % de la consommation d’électricité. Mais ne nous y trompons pas.
La demande est saisonnière, et ce 10 % représente 20 GW de puissance de production, soit 15.3 centrales nucléaires.
Ce qui n’est pas négligeable.
L’importance du parc est variable :
– 28 % des immeubles,
– 30 % des maisons (mais on parle là, souvent de chauffage mixte, bois et électricité),
– 10 % des HLM, qui ont souvent arrêtés les frais avec ce genre de chauffage, pour cause de désolvabilisation de sa clientèle,
– 50 % des résidences secondaires, pour cause, pas chauffées l’hiver, ou résidences louées…
et les vacants : 35 % (le chauffage électrique n’est pas étranger à la vacance).

On dit que le chauffage électrique est plus avantageux à l’achat. Ce n’est vrai que si, à ce moment là, on met le plus bas de gamme possible. C’est déjà beaucoup moins vrai, si l’on prend un matériel sophistiqué.
Le chauffage classique (dit à effet joule) peut être obtenu très facilement. Il suffit d’échauffer un fil de cuivre. Le cuivre étant très conducteur, il chauffe très facilement, mais se refroidit très vite aussi.
On obtient de meilleurs résultats avec des radiateurs en fonte, ou en brique réfractaire.
Ils ont la particularité de stocker l’ énergie que ne peut stocker un convecteur classique.
Le dit convecteur électrique classique (le pire), est le fait de 90 % des logements existants et 60 % des logements neufs équipés en chauffage électrique.
On le voit, même sans changer de chauffage, des progrès sont possibles.