On ne veut plus de votre M…onnaie

En Israël, comme ailleurs, on est clair. On en veut plus. Du dollar.
On veut du zeuros.
Selon Bloomberg, le dollar a perdu, ces dernières années 70 % de sa valeur, et le pétrole gagner 90 %.
Donc même le satellite par excellence, qui ne survit que par son aide militaire, crache à la figure du gouvernement américain.
Voila le degré de gravité de la crise financière, une monnaie fiduciaire… qui n’inspire plus confiance. Et comme elle ne repose que sur ça…
Mais n’ayez aucune inquiétude, et ne soyez pas jaloux.
Le zeuros subira le même sort.
On le voit, les zélites politiques sont de retour aux années trente.
Quand on voit tout ce qui se prépare, j’ai l’impression de relire les pages de « L’ Allemagne de 1900 à 1933 ».

Les mêmes politiques qui ont conduits à la victoire du nazisme sont prônées par JC Trichet. Un premier ministre qui n’a visiblement pas toutes ses facultés mentales (un état n’est jamais en faillite), un président qui ne vaut guère mieux (je ne fabrique pas l’argent).
Si monsieur Sarkozy, un état frappe monnaie, tant qu’il veut, et jusqu’à plus soif.
Mais on veut continuer à massacrer la protection sociale. Après le rabot, la tronçonneuse. Et on veut qu’en fin de compte l’immobilier ait une autre valeur que pas grand chose ? Ou même zéro ? Réduire les populations à l’état de survie ?
Alors que le système monétaire international est en train d’exploser sous l’effet de la bulle immobilière, on nombrilise le déficit français.
Quand à JC Trichet, l’ayatollah Européen (seul le guide de la révolution iranienne est une structure politique semblable), il ferait mieux, au lieu de dire n’importe quoi, de dire la vérité. Avec un taux d’intérêt, on ne peut absolument rien gérer. Si on baisse, laisse en état ou augmente, on va dans le mur des trois façons. Régler la crise immobilière, seuls les états peuvent le faire.
La réalité est que Jc Trichet appartient à un monde en train de mourir. Et lui et ses pairs viennent de proclamer leur infaillibilité. Leurs autres pairs, las banquiers, par contre, ne croient plus en eux. C’est pour cela qu’ils ramassent les liquidités.