Bien pitoyable apparait la tentative du président US pour agir.
80 000 ménages cette année, 160 000 l’année prochaine. Difficile de faire moins.
3 000 000 concernés aujourd’hui, 3 fois plus demain.
C’est clairement en dessous des besoins réels. Mais si on intervient dans une telle mesure, c’est simple, on crée plusieurs centaines de milliards de $, et celui-ci ne vaut plus rien.
L’autre alternative est de laisser faire, par les biais traditionnels de la société.
Le premier biais, est l’abandon pur et simple du logement. simple, clair et net. Dans l’histoire des états-unis, avec une population mouvante, c’est courant. Dans ce cas là le prêteur est dans la M…ouise… C’est la solution du plus pauvre, qui ne peut payer l’avocat. C’est la solution aussi des terres complètement dévastées par la désindustrialisation, avec une valeur immobilière résiduelle, totalement symbolique…
Deuxième solution, on fait faillite. Soit complète, soit imparfaite, avec une période d’observation (on peut garder une partie de son patrimoine). Dans ce cas là, le prêteur est dans la M…ouise aussi.
C’est la solution du moins pauvre, qui peut encore payer un avocat. La région touchée peut elle rebondir ? C’est la question, mais la tertiarisation de l’économie n’attache guère les activités. Là aussi la valeur risque d’osciller entre pas grand chose et une TRES grosse décote.
Troisième solution, puisqu’on à l’avocat sous la main, on fait un procès au prêteur. Vu les dernières nouvelles du front, sur ce plan là, pas mal de prêteurs sont aussi dans la M…ouise jusqu’au cou. Tout ce qu’il ne fallait pas faire, juridiquement parlant, ils l’ont fait. La conséquence en sera l’annulation des créances, totale ou partielle.
Vendeurs de prêts engagés à la va-vite et totalement incompétents (il fallait faire du chiffre), contrats obscurs, mal rédigés, beaucoup de travail en perspective dans les prochains mois pour les procureurs, avec le mot terrible et interdit. Class Action.
Les citoyens, par ce biais peuvent contraindre à des abandons massifs de créances, ces créances sont des actifs en cascade. Et on voit le « Meltdown » se mettre en place.
Cette solution est celle du beaucoup moins pauvre, mais peut se généraliser par la class-action. Et le beaucoup moins pauvre, lui, sera en rage, non parce qu’il est dans les difficultés, mais par la perte du patrimoine. La région dans son ensemble peut rebondir. On se contentera sans doute d’une baisse de moitié.
Dans le cas d’une intervention étatique, on créera de l’argent jusqu’à plus soif, le $ se portera au plus mal. Dans le deuxième cas, les biais traditionnels de la société US, on dépouillera les prêteurs, souvent étrangers… Politiquement, c’est beaucoup plus sur…
Quatrième solution : on sort les flingues de l’armoire !
Surtout eux, ils ont la détente facile !
En disant cela, je plaisante et ne plaisante pas en même temps. Tout cela est mal parti pour bien se finir !
effectivement, la tentation J. Wayne, peut etre forte…
Quand les élections sont truquées, que de toutes façons la clique financière achètent les politiquards, que les gens laborieux se retrouvent ruinés (classe moyennne US), qu’est ce qu’il reste ?
Et vu l’état de deliquescence et de fractionnement de la société US, la question n’est pas de savoir s’il va y avoir de nouvelles émeutes (voire une guerre civile), mais quand ?
Et pour la France, quelques mois après …
Quand le roi-pognon (crédit) et ses enfants que sont le matérialisme et le consummérisme va disparaître, j’ai de plus la grande crainte d’un retour brutal du communisme sous sa forme révolutionnaire (bolchevisme).
Contre ça je prends les armes immédiatement !