Le prix du baril de pétrole Brent a passé jeudi à Londres la barre des 70 dollars, reculant ainsi à un plus bas depuis la mi-juin.
Le marché semble quant à lui dominé par les liquidations depuis une semaine alors que la crise des subprime pourrait avoir un impact via le ralentissement de la croissance américaine.
Vers 14H00 GMT, le baril de Brent pour livraison en septembre a reculé jusqu’à 69,30 dollars (baissant ainsi de 1,69 dollar), un plus bas depuis le 13 juin, avant de légèrement se redresser. A New York, le baril de « light sweet crude » pour la même échéance valait 70,75 dollars, en baisse de 1,19 dollar.
Le marché est en phase de repli depuis une semaine. Les opérateurs semblent suivre le niveau des réserves d’essence américaines avec moins d’anxiété qu’au coeur de la « driving season » américaine, saison de haute consommation de carburant automobile. Alors que la période touche à sa fin, la demande en «gasoline» diminue tout en restant de 2,7% plus élevée que l’an dernier.
La semaine dernière, les automobilistes américains ont ainsi tiré 9,99 millions de barils par jour à la pompe, soit 0,3% de moins que la semaine précédente. Autre baisse, celle des prix à 2,86 dollars le gallon en moyenne, soit 2,3% de moins que l’an dernier. Ces chiffres, collectés par Mastercard, seront désormais disponibles tous les mardis, la veille donc de la publication des stocks par le Département de l’énergie. Il fallait y penser !!!
Dans la mesure où le pic de la demande semble être passé, les stocks d’essence, même inférieurs de 3,4% à leur niveau de l’an dernier, ne sont plus un sujet de panique. De même, si les réserves de brut américaines ont fondu de 4,1 millions de barils la semaine passée, le département américain de l’Energie a en effet souligné mercredi qu’elles restent de 2,8% supérieures à leur niveau d’il y a un an, et « bien au-dessus du haut de la fourchette moyenne pour cette époque de l’année ».
Sources : AFP, agefi.ch
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