« Il n’y a pas de crise »…

Mais « la crise ne modifie pas les plans du gouvernement ».
Le problème n’est pas tant la crise, que l’idéologie de nos gouvernants qui s’y engluent, comme des mouches s’ engluent sur du papier collant.
Ils cherchent dans leur matrice intellectuelle, et ne la trouve pas. Elle n’y est pas. Ils sont seuls, devant un problème qu’ils n’arrivent pas à admettre, reconnaitre, comprendre, pour pouvoir résoudre.
Pitoyable premier ministre, ministre de l’économie déphasée, trop américanisée, rappelant ce général irakien qui annonçait la déroute des américains devant Bagdad (remarquez, il avait raison, mais en avance de 4 ans).
La rechute de la bourse du 28 août ramène les pieds sur terre. Le thermomètre de « the mortgage lender implode o meter » est passé de 136 vendredi à 142 aujourd’hui. Je me suis trompé. J’attendais 140.
Que va t’ il se passer ? Que s’est il passé ?
On a parlé de « crise des subprime », mais les subprime sont non coupables. Qui est coupable ? La baisse des cours. Plus de revente, plus de renégociations des emprunts. Quel est la logique ?
C’est la logique de la situation nette négative. Simple règle comptable : avoir et créances – dettes.
Si le résultat est négatif, la logique économique est de tout laisser tomber. ça a commencé par les plus pauvres, cela va remonter. Souvent d’origine irlandaises, les américains savent comment sauver les meubles (au sens propre du terme), et le cash.

Le citoyen, même banqueroutier restant citoyen, il ira voir son député. Demandera des aides. Et vu le nombre de personnes touchées, plusieurs millions par l’expulsion, et la totalité par la baisse de l’immobilier . Il sera difficile (impossible) politiquement parlant de refuser (bien que le président actuel ait un goût prononcé du suicide politique).
Il y aura deux cas de figures.
La première, les autorités américaines laissent faire, de toute façon, vu l’ampleur du problème, il sera difficile physiquement parlant d’expulser autant de monde, et les autorités locales (élues), les shériffs pourront y mettre une mauvaise volonté évidente. Les créances hypothécaires perdent toute valeur, les investisseurs (en majorité étranger) fuient, le dollar ramasse.
Deuxième cas de figure, la réserve fédérale intervient et ramassent des titres dévalués.  Le dollar se ramasse aussi.
Faut il se fier aux statistiques de vente ? En France, lors de la dernière crise, le nombre de vente avait moins baissé qu’il n’aurait du. Explication : dans certains endroits, l’immobilier est tellement bradé, soldé, qu’on finit par vendre. Souvent d’ailleurs, les municipalités préemptent.
Le taux d’incidents sur carte de paiement aux USA vient d’atteindre  presque 5  %.
Autre signe de lessivage des citoyens.
Consigne du 19°siécle : épuisez d’abord le crédit, et gardez la monnaie.
Et oui, le simple citoyen a aussi ses tactiques qui échappent aux gouvernants.
On a pas appris dans les cours d’idéologie que suivaient nos gouvernants que tous les empires meurent tout en se croyant immortels.
Raisons pour laquelle Christine lagarde, François Fillon et Nicolas Sarkozy se condamnent à n’être que des spectateurs dépassés, agissant à contretemps avec un canevas vieux de 25 ans.
Ils croient savoir manipuler les « lois économiques » ? Les ménages le savent aussi !

Photo : service de presse du premier ministre.