Un commentaire

  1. Le prix du magnésium ne sauvera pas Magnola,
    Martin Vallières, 09 mars 2004, via Cyberpresse
    L’espoir d’une relance de l’usine de magnésium Magnola, près d’Asbestos, dont la fermeture prématurée il y a un an a coûté 380 emplois, passe par une hausse additionnelle d’au moins 30 % du prix de ce métal sur les marchés.
    C’est ce qu’a indiqué Bob Sippel, président de Métallurgie Noranda, actionnaire à 80 % de Magnola, à l’occasion du congrès annuel à Toronto de l’Association canadienne des prospecteurs et promoteurs miniers.
    Le prix du magnésium s’est apprécié à environ 1,05 $ US la livre sur les marchés mondiaux comparativement à 75 cents US environ lors de la fermeture de Magnola, en avril 2003. Mais, selon M. Sippel, le prix de ce métal industriel léger devra se raffermir encore jusqu’à 1,30 $ US ou 1,40 $ US la livre pour que Noranda « se sente relativement confortable » avec la possibilité de redémarrer l’usine Magnola.
    Noranda a fermé cette usine d’extraction de magnésium à partir des résidus d’amiante trois ans seulement après son ouverture.
    Le géant minier voulait ainsi mettre fin aux pertes d’exploitation importantes de Magnola provoquées par la déprime du prix du magnésium, que l’on attribuait à l’afflux de métal à prix réduit provenant de Chine.
    Un an plus tard, le prix du magnésium, comme ceux de la plupart des autres métaux industriels, s’est apprécié favorablement.
    Mais pour l’usine de Magnola, où les coûts directs de production sont estimés autour de 90 cents US la livre, avant les autres frais financiers, le prix rehaussé du magnésium est considéré encore nettement insuffisant par Noranda pour justifier un redémarrage.
    Quant à la possibilité que le prix du magnésium atteigne le seuil de 1,30 à 1,40 $ US la livre ciblé par Noranda, des analystes torontois spécialisés dans les entreprises minières se disaient plutôt sceptiques, hier.
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