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  1. idée à suivre de prêt :
    ———————–
    Valorisés en électricité, les marcs du vignoble pourraient représenter un chiffre d

  2. Egalement :
    24 novembre 2005
    Du Bordeaux dans le réservoir
    Le biocarburant fabriqué à partir du raisin pourrait remonter le moral des viticulteurs français qui sont à la recherche de nouveaux débouchés face à la baisse des ventes, à la surproduction et à la concurrence intense de l’étranger.
    La France est le premier producteur mondial de vin (5,8 milliards de litres en 2004) selon les chiffres de l’Onivins (Office national interprofessionnel des vins). L’alcool produit à partir du raisin serait distillé avant d’être déshydraté et transformé en alcool pur, qu’on peut ensuite ajouter aux carburants ordinaires.
    Eric Bontemps, directeur de recherche à l’Institut coopératif du vin (ICV) a déclaré à l’agence Reuters : « Nous commençons à nous y intéresser de près, mais c’est surtout sur le plan économique que ce carburant nous intéresse ».
    Les rendements obtenus à partir du raisin sont sept fois inférieurs à ceux de la betterave. La France produit 200 000 tonnes d’éthanol par an, principalement à partir de betterave et de céréales, ce qui nous place au 3e rang européen, derrière l’Espagne et la Pologne. « Avec une surproduction annuelle de 400 millions de litres, nous pourrions produire 40 millions de litres d’alcool, qui pourraient servir à fabriquer des biocarburants », ajoute M. Bontemps. « Mais des recherches nous permettront sans doute d’augmenter la capacité de production d’alcool à partir du vin, par exemple en améliorant les techniques de distillation. Cela procurerait un intéressant complément de revenus aux viticulteurs, qui luttent pour leur survie ».
    Roland Courteau, sénateur de l’Aude et défenseur du milieu viticole, a insisté auprès du ministre de l’Agriculture, Dominique Bussereau, pour que celui-ci aide les viticulteurs à se diversifier. « Je pense que l’idée d’utiliser les exédents viticoles pour fabriquer des biocarburants est bonne », a déclaré le ministre, ajoutant qu’on utilisait déjà le marc et la lie pour produire de l’éthanol.
    M.Courteau a indiqué que le ministre était d’accord pour mettre en place un groupe de travail à partir de décembre, afin d’étudier les productions et les cépages à mettre en oeuvre.

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