C’est émouvant un minutier de notaire. Vous voyez des centaines d’années sur une demi étagère.
Mais comme la photocopieuse a fait beaucoup beaucoup de mal,sur les 50 dernières années, il faut une étagère complète pour pour une seule année.
Ce sont des sources fabuleuses de renseignement.
Notamment les actes jusqu’aux années 1950 parlent peu de mutations.
Les notaires seraient morts de faim si, à l’époque ils avaient dû compter sur les droits de mutation sur les ventes.
Encore moins de prêts.
Et alors des prêts bancaires, encore moins.
La famille prête, les amis prêtent, mais les banques…
Les prix sont donc bas, très bas.
Et la décennie 1990 fut aussi une décennie de crédit rare.
De l’objectif à atteindre en matière de prêts, on passe pour les banques à des barres à ne franchir sous aucun prétexte.
On a vu donc réapparaitre les prêts antérieurs. Pas beaucoup, mais quelques uns. Et les prix étaient bas.
La montée des prix depuis dix ans est le signe du laxisme bancaire.
Un replafonnement des crédits, et couic, le mouvement repartira vers le bas.
Ce n’est pas difficile à comprendre.
La banque fait le prix.
Mais si la banque n’est plus là ?
Où si, à l’égale de la décennie 1990, elle retient sa respiration le temps de se purger ?
Les deux cas de figure sont possibles…
après les banques centrales, les méchants retraités, les riches, les fonds de pension, les agents immobilier, la FNAIM, les médias, les aquereurs, le coupable de cette hausse est le banquier qui a fait trop de crédit.
qui sera le prochain Patrick ?
mais, tout le monde a une part de responsabilité.
l’acheteur qui achete trop cher,
le preteur qui prete trop à n’importe qui (cas du subprime), la banque centrale qui n’a pas mis le hola, ça fait du monde. Le moins coupable ? Le vendeur qui profite de l’occasion (qui a mon avis ne se representera pas de sitot). Complot ? Non, pas du tout, mais laissez aller general qui va arriver au drame.
je me disais bien que tu allais retomber sur tes « pattes »
non, respect des regles de prudence. cela evite la crise typique du capitalisme, la crise de surrinvestissement. On y est. Les regles de prudence ne sont pas là pour rien. Bien sur, la premiere fois, on l’outrepasse un peu, puis un peu plus, puis encore un peu plus. la grenouille dans l’eau bouillante…