RTE : net freinage de la consommation…

PyloneRTE table sur un net ralentissement de la consommation d’électricité en France.
Pour eux, la libéralisation du marché va permettre de maitriser la demande d’énergie.
Celle-ci devrait croitre de 1.3 % jusqu’en 2010 et de 1 % jusqu’en 2020.
Avec des crêtes de consommations de 95 000 MW en 2010 et de 103 000 en 2020.
Les efforts en matière d’économie d’énergie devrait représenter 7 %  du total  de la consommation soit 35 terrawatts heures.

Il est bon de rappeler certains « vieux » souvenirs. En particulier le délire nucléaire des élites.
De 100 à 120 centrales étaient prévues en France, mais la consommation décrocha tellement (elle stagna fin 1979)que le programme dut être élagué à la moitié de ce qu’il était, et que l’on fit des pieds et des mains pour justifier les centrales déjà construites.
Exportations, mais cela ne suffisait pas.
Subventions à plus de 100 % de projets industriels utilisant l’électricité comme source de chaleur, mais cela ne suffit pas non plus.
Et on trouva le joint en faisant bruler le courant dans le chauffage résidentiel.
Il est bien connu que le technocrate ne se trompe jamais.
Il s’en suivit un cycle bien connu : investissement minime pour le propriétaire, souvent bailleur social chez qui ce fut un mode de chauffage particulièrement prisé.
Note maximale pour le baillé, qui, c’est bien connu roule sur l’or. Mais cela tient jusqu’à maintenant. En réalité, la « libéralisation » (lire autorisation d’augmenter les tarifs jusqu’à plus soif) est, pour les compagnies électriques, une arme à double tranchant…Idéale pour les ruiner.

(7 commentaires)

  1. Patrick,
    Les tarifs sont bas en France car les contribuables francais ont payés les centrales et le réseau électrique sur leur impots avec une contrepartie, la régulation. le cout réel du Kw/H est totalement faux à cause de cela. l’ouverture des tarifs montrent simplement cette réalité. EDF, pour préserver sa rentabilité, n’engage pas encore les moyens financiers pour l’entretien et la rénovation des moyens de production. Le jour où les prix ne seront plus régulés, EDF augmentera naturellement ses tarifs, augmentation qui servira essentiellement à entretenir la matériel.
    imaginons un monde sans cette ouverture, on se trouverait avec une entreprise qui demanderait des aides de l’état pour pouvoir vivre, comme la plupart des entreprises publiques qui ont été privatisées. Le prix du Kw/H serait toujours bas mais une petite augmentation de la CSG ou du CRDS passerait par là.
    Pour finir, la polique énergétique de la france ne se simplifie pas au radiateur électrique. le tout nucléaire était à l’origine un choix stratégique pour échapper au problème du pétrole et obtenir une stabilité des prix de l’energie car l’uranium est acheté principalement en Afrique, continent avec qui nous avons des liens privilégiés. Les technocrates ont peut être eu tord mais ils ont fait quelques choses qui a marché 30 ans.

  2. ce qui est en cause, ce n’est pas le choix du nucléaire. C’est le SURRINVESTISSEMENT en nucléaire. Le choix du nucléaire est ce qu’il est, mais en tout etat de cause, il a été trop important, plombant les comptes de l’entreprise jusqu’à maintenant, oh que si, la politique edf s’est réduit, justement à pousser au gaspillage, aussi pour les industriels (subvention jusqu’à 100 % TTC). Et cela n’a guère été cohérent. Rien n’obligeait, que l’outrecuidance des technocrates à prévoir un programme si ambitieux.
    Ce que je dénonce, c’est plus l’hypertrophie de l’ego de la classe dirigeante, que l’hypertrophie réel du nucléaire.

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