Même à l’ump, on ne croit plus au marché. La libéralisation des prix de l’énergie inquiète les propriétaires, et à travers eux, leurs représentants.
L’ouverture du marché à la concurrence fait il des heureux ? Pas beaucoup.
Un point cristallise l’hostilité : l’interdiction de revenir au tarif règlementé si l’on a pas fait soi-même le choix de la liberté des prix, et le choix du locataire, qui engage aussi le propriétaire.
Car personne, plus personne ne croit que la libéralisation va faire baisser les prix.
Déjà, pour les consommateurs déjà concerné, l’augmentation a été corsé, passée une brève période destinée à appâter le poisson.
Pour le sénateur Poniatowski, la hausse des tarifs libres depuis 2002 est totalement injustifiée, la structure de la production n’ayant pas changé.
Les propriétaires bailleurs, quand à eux, évoquent clairement l’hypothèse de plus en plus crédible d’un effritement de la valeur de leur bien (surtout en chauffage électrique).
Pour Bruxelles, le tarif règlementé est dénué de transparence, et donc a été en conséquence, remplacé par un système tout aussi, sinon plus opaque.
La seule logique est la croyance dogmatique en les vertus du marché. Même si celle-ci sont en l’espèce, complètements démenties.
Le prix libre de l’énergie est indexé sur celui du pétrole. Il n’y a ni plus ni moins de concurrence entre opérateurs alternatifs que lorsque vous faites votre plein d’essence.
enfin, les operateurs font quand meme des efforts, le temps d’appater des coui… pardon des clients. Apres, quand le volume de coui.. pardon de client sera assez interessant, on montrera les dents.
C’est bien cette concurrence avec les memes regles de calcul. Elle se fait donc sur quoi ? le porte clef offert à tout nouveau souscripteur ? Ou le stylo ?