Monopoly… Un jeu ? Vraiment ?

MonopolyOn m’a raconté, que dans l’entre deux guerre, les enfants aimaient jouer « aux riches » : avec des billets, ramenés par leur père, d’états disparus (j’en ai vu quelques uns).
Le bâtiment, c’est cela aussi.
J’ai vu à certaines réactions que certains ne comprenaient pas ce que c’était.
Aussi, il m’apparait nécessaire de faire une mise au point.
Le bâtiment, ne marche qu’à crédit. Il n’est dynamique que quand la planche à billet, lui est consacré, comme dans les années 1950-1960, sous forme d’investissement d’état, soit dans d’autres périodes, où la bride est lâchée aux banques et banques centrales.
Le particulier, lui, est très peu capable de spontanément faire des affaires. Trop cher pour lui.

La planche à billet, la création monétaire par l’intermédiaire des prêts, aboutit à des situations de bulles, quand elle est branchée directement sur le secteur, sans garde-fous. Les professionnels aiment. C’est la spéculation de l’époque pompidolienne, de l’époque Chirac de 1986 à 1988, et de la présente bulle. Le monopoly ne peut marcher sans cette création incessante et grandissante.
Passer par la case départ, recevoir 20 000 boules, c’est de la création monétaire pure.
Sinon le jeu s’éteint vite. Faute de moyen.
Ce que les professionnels du bâtiment disent plus crument : « il n’y a plus d’argent », et qu’ils ressentent douloureusement : peu de commandes, des réparations disputées et rares, des licenciements…
Et l’ére moderne fait que ces périodes sont concommittantes à l’affaiblissement industriel. C’est l’échappatoire rêvé pour les hommes politique :
– ére pompidou,
– période 1981-1988,
– après 2002.
D’ailleurs les pays ayant encore une base industrielle conséquente ont échappé à cette bulle : l’Allemagne et le Japon.
Le bâtiment permet une relance locale ; « quand le bâtiment va, tout va« . C’est de plus la période rêvée de l’affairisme, de la corruption et des pigeons (particuliers) plumés. Le particulier, à cette époque n’est destiné qu’à la casserole. Par des escroqueries brutes, simples et nettes, par des moins values, par un investissement, dont APRES, il perçoit clairement les limites.
Louer, c’est exigeant…

(3 commentaires)

  1. Je suis d’accord avec cette analyse, c’est exactement ca, le peuple s’endette pour désendetter l’etat. Voir les analyses macroécomonique 2008-2015 du Sénat.C’est une croissance fictive faites de dettes, si elles sont remboursées! Avec les taux qui montent le seront-elles? Les politiques depuis 2003 sont pleinement responsable. je vous invite à lire les rapports du Sénat avec comme mot clef de recherche « immobilier ». Bonne lecture a tous.

  2. Oulah, le japon ayant échappé à la bulle ??
    Non seulement il y a eu une énormé bulle immobilière dans les années 80, mais malgrés le contre-coup économique depuis, la tentation de cette méthode ne quitte jamais le japon. La corruption des politiques par le BTP est endémique. Au cours des années 90, le japon est progressivement passé d’un excédent budgétaire à une énorme dette en dépensant pour rien des fortunes en travaux publics immobiliers pour tenter de relancer l’économie. Idem avant la coupe du monde 2002 avec des stades construits au milieu de nulle part qui n’ont jamais servi depuis. Je passe sur la mode des parcs d’attraction qui rouillent un peu partout aujourd’hui (cf Le Voyage de Chihiro http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=37485.html c’est bien sur l’un de ces parcs abandonnés que la famille tombe au début du film).

  3. le japon a échappé à la bulle apparut en 2000. Il avait effectivemet suffisamment à faire avec l’ancienne. Et peut etre peu le souci de recommencer. Je m’excuses de n’avoir pas été clair et d’avoir pu preter à confusion sur ce sujet.

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