Devine qui vient diner ce soir ? II

Photos_pat_022A l’emplacement du vélo, on voit une petite évacuation. Elle a été suffisante pendant deux siècles pour éviter toute inondation des maisons (sur la gauche), hors évènements climatiques vraiment exceptionnels.
Là, la réfection récente de la route, pas vraiment vilaine, et même d’un certain gout, il faut le reconnaitre, n’a pas été accompagné du même gout et de la même sagacité au niveau de l’évacuation des eaux.
En effet, l’évacuation a été conservé. C’est bien.
Ce qui aurait été mieux et judicieux (ce n’est pas vraiment visible sur la photo), c’est de ne pas faire une contre pente, mais d’amener l’eau, sur le parapet, l’évacuation et la rivière sur la gauche.

Conclusion : cette évacuation n’assumera son ancienne fonction que quand le niveau d’eau atteindra environ 30 cm. Les commerces en contrebas connaissent déjà la sanction, ils ont été inondés, à peine les travaux finis.
pourtant en ce cas d’espèce, la solution serait simple. Elle sera certainement mise en oeuvre d’ici 15 ans, autant de sinistres et un (des) procès fleuve.
C’est une évacuation qui coupe la totalité de la route, grillagée en fonte, d’une profondeur de 50 cm et qui rejoigne l’ancienne évacuation (Elle même très profonde).
Le cout serait, par rapport aux sinistres multiples et réitérés minimes. Mais l’existence de compagnies d’assurance rend toute solution rapide et peu couteuse improbable : la mairie ne veut pas payer, la société ne veut pas payer, et pour eux, de toute façon, sera résolu par les assurances.
Botter en touche, pour raisons budgétaires, le cout des sinistres réitérés, finalement dépassera le cout de l’immeuble…
D’une manière générale, il faut toujours se méfier des touches finales (importantes) et des finitions des sociétés du BTP.