La Banque nationale suisse, la banque centrale helvétique, cotée en Bourse, a réalisé au premier semestre un bénéfice net en hausse de 13,8% à 2,23 milliards de francs (1,35 milliard d’euros).
Ses résultats ont été soutenu par les plus-values réalisées sur ses stocks d’or, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué.
Compte tenu des provisions qui doivent être versées pour maintenir les réserves monétaires, le bénéfice ressort à 1,86 milliard de francs (+23,2%), selon un communiqué de la BNS. La hausse du prix de l’or a contribué à hauteur de 884 millions de francs suisses au bénéfice de la BNS. Ce résultat est cependant inférieur à la même période l’an dernier, le prix du kilogramme d’or ayant « seulement » augmenté de 2,7% à 25.613 francs suisses.
Dans le cadre de l’adaptation de la structure des réserves monétaires, la BNS a vendu 14 tonnes d’or jusqu’à la fin juin et devrait encore en céder 250 tonnes d’ici fin septembre 2009. Les placements en monnaie étrangère ont contribué à hauteur de 1,36 milliard de francs suisses au résultat, contre une perte de 1,15 milliard sur la même période l’an dernier.
« Plus de la moitié de ce résultat était due à l’évolution des cours de change, les gains de change s’élevant à 734 millions de francs », note la BNS. Les placements en francs suisses ont enregistré un gain de 98 millions de francs suisses, contre une perte de 51 millions au premier semestre 2006.
Le prix de l’once d’or a quant à lui commencé la semaine écoulée par atteindre un plus haut depuis sept semaines, avant de nettement fléchir. Le métal a grimpé mardi jusqu’à 687,40 dollars l’once, un plus haut depuis le 6 juin, alors que le billet vert touchait des plus bas historiques (à 1,3852 dollar pour un euro). Le redressement du dollar (jusqu’à 1,3635 USD contre un euro) a ensuite déclenché des prises de bénéfices qui ont fait s’affaiser le métal jaune jusqu’à 658,60 dollars l’once, soit 4% de baisse par rapport à mardi.
Les prix des métaux précieux étant libellés en dollars, une dépréciation du billet vert augmente relativement le pouvoir d’achat des investisseurs et stimule la demande, et vice versa. « L’or se comporte à l’heure actuelle comme un anti-dollar caractérisé », a résumé James Reade, analyste à la banque UBS.
La qualité de valeur refuge du métal jaune en revanche qu’on attribue traditionnellement à l’or n’a pas semblé jouer cette semaine : le mouvement d’aversion au risque qui s’est développé sur les marchés financiers cette semaine n’a pas du tout profité à l’or.
« Les métaux précieux, et particulier l’or et l’argent, ont pris une claque à mesure que les investisseurs ont réduit leur exposition au risque« , soulignent les analystes, par ailleurs partagés sur les perspectives à court terme du métal, selon qu’ils s’attendent à voir le dollar continuer à baisser sur fond de crise du crédit immobilier aux Etats-Unis, ou à le voir se redresser. Sur le London Bullion Market, l’once d’or valait 660,50 dollars vendredi au fixing du soir, contre 681,60 dollars vendredi dernier.
Source : AFP
Merveilleux résumé comme d’habitude.
» le prix du kilogramme d’or ayant « seulement » augmenté de 2,7% à 25.613 francs suisses. »
De fait le dollar plonge par rapport à l’or … mais pas les devises reflétant une balance commerciale saine et un niveau d’endettement limité : EURO, livre, franc suisse etc.
Difficile à comprendre des ventes d’or aussi massives …
Le sommet du gaspillage des réserves d’or d’une Banque Nationale a été atteint par Gordon Brown qui a vendu l’or britannique au début de sa hausse pour … des dollars plongeants déjà ! (le dollar étant la devise internationale de cotation/transaction de l’or.)
Brown était alors Ministre des finances (!) avant d’être promu, hors élections, Premier Ministre récemment… j’attend avec intérêt la suite de sa gestion du « bien public » élargis à tout un pays ! Ce « brillant gestionnaire » n’a jamais hésité à donner des leçons aux autres banquiers centraux.
Il va devoir gérer la fin du cadeau pétrolier de la Mer du Nord à la base du redressement de l’économie britannique dès 1975. Ce sera intéressant de voir « LE génie » à l’oeuvre alors qu’ils ont dépassé leur « peak » pétrolier et que les écossais réclament « leurs » dernières gouttes de pétrole !
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