Les prix de l’ancien baissent aux USA

111445254Les prix baissent aux USA, nous le savons. Mais il est bon de le rappeler à nos nouveaux lecteurs et de donner plusieurs sources : Macro Markets, S&P, Case-Schiller, Home Price Indices.

Depuis le début des années 90, les prix n’avaient fait que monter. Mais volià que les chiffres sont négatifs. Selon l’indice que je viens de citer, « les prix des maisons anciennes sur le territoire américain ont reculé de 0,7% au 1er trimestre 2007 par rapport au 4ème trimestre 2006, et de 1,4% comparé aux trois premiers mois de l’année 2006 ».

Mais d’autres sources parlent d’un krach plus violent, ou de baisse plus prononcée.

Une chose est sûre, les prix de la pierre baissent en Amérique, et les experts pensent que ce cycle baissier va durer quelques années.

(4 commentaires)

  1. Mais c’est pas possible, ca… puisqu’on vous dit que ca peut pas baisser !!!!!
    et pis, de toute facon, c’est pas parce que ca baisse aux states que ca va baisser ici, rien à voir…

  2. Personnellement, cette nouvelle ne m’émeut guère. Même si un certain nombre de marchés immobiliers mondiaux ont suivi une tendance inflationniste, chaque marché conserve des caractéristiques propres.
    En revanche, si l’immobilier venait aux US à subir des pertes très significatives, il n’est pas à exclure quelques interférences avec notre marché domestique du fait de la titrisation des créances au travers des sociétés qui sont elles internationales.
    En effet, ce ne sont pas nos banques nationales qui assument le risque lié aux prêts immobiliers en cours puisqu’elles cèdent leurs créances à des sociétés spécialisées, à charge pour elles de couvrir le risque.
    En revanche, je suis beaucoup plus attentive à certaines nouvelles sur les marchés financiers, en l’occurence le projet de création par la Chine d’un énorme fonds de pension. Celui-ci entrerait en douceur en priorité dans le capital de sociétés américaines plu^tot qu’à des cibles européennes pour ne pas faire chuter brutalement le dollar et ne pas faire baisser la valeur des actifs chinois, avant de s’intéresser aux entreprises européennes dans un second temps.
    Ce mouvement me semble très important car il préfigure un relèvement des exigences de rentabilité des flux de liquidités chinois qui pourrait bien conduire à un relèvement progressif mais réel des taux longs.
    Et là, il y aura un impact sur les conditions de financement de nos biens immobiliers.
    Je suis prêt à redonner RDV sur le sujet d’ici 3-4 ans.

  3. Personnellement, cette nouvelle ne m’émeut guère. Même si un certain nombre de marchés immobiliers mondiaux ont suivi une tendance inflationniste, chaque marché conserve des caractéristiques propres.
    En revanche, si l’immobilier venait aux US à subir des pertes très significatives, il n’est pas à exclure quelques interférences avec notre marché domestique du fait de la titrisation des créances au travers des sociétés qui sont elles internationales.
    En effet, ce ne sont pas nos banques nationales qui assument le risque lié aux prêts immobiliers en cours puisqu’elles cèdent leurs créances à des sociétés spécialisées, à charge pour elles de couvrir le risque.
    En revanche, je suis beaucoup plus attentive à certaines nouvelles sur les marchés financiers, en l’occurence le projet de création par la Chine d’un énorme fonds de pension. Celui-ci entrerait en douceur en priorité dans le capital de sociétés américaines plu^tot qu’à des cibles européennes pour ne pas faire chuter brutalement le dollar et ne pas faire baisser la valeur des actifs chinois, avant de s’intéresser aux entreprises européennes dans un second temps.
    Ce mouvement me semble très important car il préfigure un relèvement des exigences de rentabilité des flux de liquidités chinois qui pourrait bien conduire à un relèvement progressif mais réel des taux longs.
    Et là, il y aura un impact sur les conditions de financement de nos biens immobiliers.
    Je suis prête à redonner RDV sur le sujet d’ici 3-4 ans.

  4. Personnellement, cette nouvelle ne m’émeut guère. Même si un certain nombre de marchés immobiliers mondiaux ont suivi une tendance inflationniste, chaque marché conserve des caractéristiques propres.
    En revanche, si l’immobilier venait aux US à subir des pertes très significatives, il n’est pas à exclure quelques interférences avec notre marché domestique du fait de la titrisation des créances au travers des sociétés qui sont elles internationales.
    En effet, ce ne sont pas nos banques nationales qui assument le risque lié aux prêts immobiliers en cours puisqu’elles cèdent leurs créances à des sociétés spécialisées, à charge pour elles de couvrir le risque.
    En revanche, je suis beaucoup plus attentive à certaines nouvelles sur les marchés financiers, en l’occurence le projet de création par la Chine d’un énorme fonds de pension. Celui-ci entrerait en douceur en priorité dans le capital de sociétés américaines plu^tot qu’à des cibles européennes pour ne pas faire chuter brutalement le dollar et ne pas faire baisser la valeur des actifs chinois, avant de s’intéresser aux entreprises européennes dans un second temps.
    Ce mouvement me semble très important car il préfigure un relèvement des exigences de rentabilité des flux de liquidités chinois qui pourrait bien conduire à un relèvement progressif mais réel des taux longs.
    Et là, il y aura un impact sur les conditions de financement de nos biens immobiliers.
    Je suis prête à redonner RDV sur le sujet d’ici 3-4 ans.

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