Hausses des coûts : la « révolution » II

La_marandinire_2j’aurais pu faire miens, les propos de l’artisan :
« Observons le beau parcours de la générale des eaux sur des marchés captifs, ou la concurrence se résume à un tour de table
(dans les meilleurs restos)
Générale des eaux
puis vivendi
puis véolia
une belle multi nationale française, financée sans douleur par le contribuable français
Marché de l’eau dont on connait l’opacité et les marges confortables = métier de base
puis générale de chauffe
puis gestion des déchets
puis participations à canal +, sfr
Heureuse diversification dans les transports urbains…
Tout un ensemble de métiers ou le client n’a pas le choix (ou le choix est aboli par manque de concurrence réelle)
son seul choix est de payer
on pourrait continuer avec les autoroutes
si cela intéresse quelqu’un
ou la poste (prochainement)
ou les réseaux télécoms
ou edf
ou gdf
ou les parkings de centre ville
bientôt la SNCF ?
bon, je fatigue…. »

Oui, mais le tableau n’est pas fini. Il faut créer le besoin.
Cas d’école : Le premier ministre messadog nationalise en 1953 le pétrole nirnarien. Les clients, pas encore accro, le mettent sous embargo. Il chute. Ses voisins, les rois des oasis bourrés de pétrole, en tirent les conclusions suivantes : « 

(4 commentaires)

  1. Patrick, je ne partage pas ton point de vu sur l’inflation des loyers HLM. Je ne sais pas si tu connais ce milieu, mais ayant moi même travaillé, je peux te préciser certaines choses. Tout d’abord, les équilibres des investissements des projets HLM sont assurés par les loyers perçus. A cette époque la durée des emprunts était basée sur 30 voir 35 ans. Compte tenu de l’inflation, celle ci était prise en compte dans l’amortissement de du projet. Je ne sais pas quel age tu as, mais si tu as fais un emprunt immobilier dans les années 80, la banque t’a peut être proposé ce système de remboursement.
    Par exemple, en partant d’un loyer de 600 frs, avec une inflation de 5% (une petite moyenne pour l’époque !!!) au bout de 30 ans, le loyer passe à 2590 frs

  2. Il n’empêche que toute ces « chasses gardées » (éneregie, eau, transport publique, parkings …)donne à penser.

  3. Dans ce cas de figure, les charges étaient fixes, se reduisant à un emprunt sur 50 ans à 2 %. Sur ce groupe d’immeuble, la plus value a été considérable. 12 000 francs à 2 %, ça ne donne pas grand chose en intérêts. L’amortissement était faible aussi. Donc le loyer bien taillé. Les charges incombant aux propriétaires n’ont pas donc grevé la rentabilité. D’ailleurs, le premier groupe d’immeuble (Beaulieu I Le rond point) a été réhabilité un peu avant, avec une tres faible augmentation de loyers. Beaulieu I est toujours vivace. Beaulieu II la marandiniére sera detruit à 60 %, beaulieu III quasi en totalité. D’aprés l’office hlm, ce qui a fait partir la population, ce sont les rehabilitations/hausses de loyer. Penser que les locataires avaleraient la pilule sans rien dire etait idiot. Ils ont voté avec leurs pieds…

  4. à cazzolette : c’est la forme moderne de la gabelle et de la dime.

Les commentaires sont fermés.