Voilà qui ne va pas faire « bon genre » tandis que les jeux olympiques approchent .. Si nous affirmions il a quelques temps déjà que la Chine exploitait ses salariés, les choses ne semblent pas s’arranger.
La police chinoise a libéré 217 personnes, dont 29 enfants, exploitées comme des « esclaves » dans des briqueteries du centre de la Chine, a rapporté jeudi l’agence Chine Nouvelle.
Cette affaire intervient alors qu’un rapport de la Confédération syndicale internationale (CSI) a dénoncé les « abus » et « atteintes flagrantes » aux droits des travailleurs dans des usines chinoises fournissant des articles estampillés JO.
A l’heure des délocalisations – souvent opérées vers des pays asiatiques – on est en droit de se demander quelles sont les conditions offertes aux salariés de ces entités.
« Les ouvriers étaient recrutés et attirés par des trafiquants d’êtres humains dans les briqueteries, mais à leur arrivée ils étaient battus, affamés et forcés de travailler pendant de longues heures sans être payés », a indiqué l’agence, citant la police de la province de Henan. Selon cette dernière, 120 personnes ont été arrêtées. Trafiquants d’êtres humains, le terme est particulièrement préoccupant …
Ces dernières semaines, les médias chinois s’étaient fait l’écho de l’exploitation d’enfants, âgés de 8 à 13 ans, dans des briqueteries illégales de la province voisine du Shanxi (nord). Dans une lettre diffusée sur l’internet, 400 parents originaires du Henan voisin avaient affirmé que leurs enfants avaient été kidnappés par des trafiquants et envoyés dans le Shanxi pour être exploités dans des briqueteries. Les autorités du Henan voisin ont alors décidé d’inspecter l’ensemble des 7.500 briqueteries de la province, envoyant plus de 35.000 policiers sur le terrain, a indiqué jeudi Chine Nouvelle.
Cette affaire de travail forcé, impliquant des enfants, intervient alors qu’un rapport de la Confédération syndicale internationale (CSI) a dénoncé les « abus » et « atteintes flagrantes » aux droits des travailleurs dans quatre usines chinoises fournissant sacs, casquettes et articles de papeterie estampillés JO. Recours à la main d’oeuvres infantile, salaires représentant la moitié du salaire minimum légal, horaires à rallonge, travail dans des conditions insalubres et dangereuses »…, le réquisitoire,concernant un pays connu pour sa main d’oeuvre docile et bon marché, est sévère. Cerise sur le gâteau : faute de liberté d
Washington invite l’Arménie à combattre le trafic d’êtres humains
21:22 | 14/ 06/ 2007
EREVAN, 14 juin – RIA Novosti. Pour accroître l’efficacité de la lutte contre la traite des personnes en Arménie, il faut intensifier les processus d’instruction, de poursuite pénale et de condamnation des fonctionnaires gouvernementaux impliqués dans ces pratiques, indique l’agence Armenia-News, citant le rapport annuel du département d’Etat américain sur le trafic d’êtres humains en 2007.
Selon le rapport, le gouvernement arménien devrait implanter au niveau national un système officiel ayant pour but de découvrir les victimes du trafic et de les confier aux associations sociales chargées de leur protection. Il faut également sensibiliser l’opinion publique à ce phénomène et intensifier les efforts en vue de le prévenir.
Le rapport constate que l’Arménie est plutôt un pays d’origine que de transit des femmes transférées vers les Emirats Arabes Unis (EAU) et la Turquie en vue de leur exploitation sexuelle commerciale.
En outre, des hommes et des femmes arméniens sont illégalement transférés en Russie pour y être employés à des travaux « forcés ». De leur côté, de nombreuses femmes et jeunes filles transitent elles aussi via Moscou avant de gagner les Emirats Arabes Unis.
Le document constate que malgré les efforts importants qu’il déploie pour éradiquer le trafic d’être humains, le gouvernement arménien ne remplit pas complètement les exigences formulées dans ce domaine.
« Depuis trois ans d’affilée l’Arménie occupe la deuxième position dans la liste d’observation (watch list), car elle n’arrive pas à fournir de preuves à l’appui de sa volonté d’intensifier la lutte contre la corruption et de prêter assistance aux victimes de la traite des personnes », souligne le rapport.
Le département d’Etat américain estime qu’en 2006, le gouvernement arménien n’a pas pris de mesures suffisantes pour protéger les victimes du trafic d’êtres humains. Cette constatation repose sur le fait qu’aucune aide matérielle ni financière n’a été fournie aux organisations sociales chargées de secourir les victimes de ce trafic.
« Pour pouvoir combattre le trafic d’êtres humains, le gouvernement compte sur l’assistance des organisations sociales et des structures internationales pour compléter ses propres efforts visant à sensibiliser l’opinion publique », indique le rapport.
Le document souligne qu’en 2006, l’Agence chargée de la migration auprès du ministère arménien de l’Administration territoriale a continué de coopérer avec la Direction générale de l’aviation civile du pays et avec une organisation sociale à la diffusion de tracts sur le danger du trafic d’êtres humains parmi les personnes se rendant en Turquie et aux EAU.
« Le gouvernement de l’Arménie coopère également avec une agence analogue russe à la diffusion d’une brochure appropriée parmi les travailleurs immigrés en Russie », dit le document.
La Chine appelle la communauté internationale à soutenir le déploiement de la force hybride au Darfour
PRETORIA, 15 juin 2007 (XINHUA) — Le représentant spécial chinois pour le Darfour, Liu Guijin, a appelé vendredi la communauté internationale à soutenir la « bonne et rapide » application du nouvel accord sur le déploiement de la force de la paix hybride au Darfour.
En même temps, le processus politique avec la participation de toutes les parties concernées doit se poursuivre afin d’aider à restaurer une paix durable au Darfour, a-t-il affirmé après des entretiens avec le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères Aziz Pahad.
L’Afrique du Sud est l’une étapes du représentant spécial chinois en Afrique pour des consultations après que le gouvernement soudanais eut accepté mardi le déploiement de la force hybride UA-ONU au Darfour.
M. Liu a déclaré que les gouvernements chinois et sud-africain soutenaient cette décision prise par le gouvernement soudanais suite à une réunion avec l’ONU et l’UA cette semaine à Addis Abeba.
« La Chine et l’Afrique du Sud partagent des vues similaires sur le problème du Darfour…nous avons besoin d’encourager l’attitude flexible montrée dans la récente réunion à Addis Abeba », a indiqué M. Liu lors d’un point de presse.
M. Liu déclaré que la communauté internationale devait maintenant se concentrer sur les moyens de soutenir le déploiement des troupes de maintien de la paix hybrides.
La Chine, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, coopère étroitement avec l’ONU, l’UA et le gouvernement soudanais sur le problème du Darfour, en envoyant 275 soldats de génie au Darfour pour soutenir la seconde phase du plan onusien d’appui au processus de paix au Darfour et en fournissant 10 millions de dollars et d’autres appuis humanitaires au Darfour.
« Nous jouons un rôle de pont…nous tentons de donner des conseils et de persuader le Soudan d’être plus souple pour accepter le plan de l’ONU », a-t-il dit.
Le représentant spécial chinois a affirmé avoir tenu des consultations avec le président de la Commission de l’UA, Alpha Oumar Konaré à Addis Abeba et des officiels de la Ligue arabe lors de sa visite au Caire.
M. Liu a déclaré que la Chine s’oppose à la tentative de recourir aux sanctions au Soudan.
« Ce n’est pas un bon moment maintenant. La paix a un avenir. Nous avons besoin de travailler ensemble, de faire des efforts et de contribuer à l’opération hybride UA-ONU », a-t-il dit.
Source: Xinhua
http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-06/16/content_443018.htm